Bab El Bhar (باب بحر) est l'une des portes de la médina de Tunis (Tunisie).
Construite sous les Aghlabides, elle se situe à l'est de l'ancienne enceinte. Une légende tenace due à son nom (Porte de la mer) raconte que la mer arrivait à ses pieds, ce qui ne fut jamais le cas. Ce nom signifie simplement qu'elle s'ouvre « en direction de la mer ». En fait, elle regarde le lac de Tunis et met la médina en communication avec l'arsenal maritime et le débarcadère du lac.
Elle se constitue d'un arc surbaissé et surmonté d'un parapet à créneaux. En 1860, avec la destruction des remparts, désormais jugés inutiles, cette porte est démontée et reconstruite dans l'axe de l'avenue de la Marine, à la demande du consul de France Léon Roches, qui a déjà obtenu du bey en 1857 l'autorisation de construire le consulat hors les murs (sur l'avenue de la Marine).
Bab El Bhar prend le nom de Porte de France pendant le protectorat, nom qu'on lui donne parfois aujourd'hui. En 1931, elle est dégagée des constructions environnantes.
Le 23 novembre 1925, le résident général de France en Tunisie, Lucien Saint, offre à la ville une statue du cardinal Lavigerie brandissant la croix. La municipalité de Tunis décide alors de l'installer sur la place que domine Bab El Bhar. Elle est déboulonnée en 1962 par décision du maire Ali Belhouane. Transportée dans les jardins du Musée national de Carthage, elle est maladroitement détruite par les pères blancs en juillet 1964 lors de la remise de la cathédrale Saint-Louis de Carthage aux autorités tunisiennes (selon les accords prévus avec le Vatican).
Construite sous les Aghlabides, elle se situe à l'est de l'ancienne enceinte. Une légende tenace due à son nom (Porte de la mer) raconte que la mer arrivait à ses pieds, ce qui ne fut jamais le cas. Ce nom signifie simplement qu'elle s'ouvre « en direction de la mer ». En fait, elle regarde le lac de Tunis et met la médina en communication avec l'arsenal maritime et le débarcadère du lac.
Elle se constitue d'un arc surbaissé et surmonté d'un parapet à créneaux. En 1860, avec la destruction des remparts, désormais jugés inutiles, cette porte est démontée et reconstruite dans l'axe de l'avenue de la Marine, à la demande du consul de France Léon Roches, qui a déjà obtenu du bey en 1857 l'autorisation de construire le consulat hors les murs (sur l'avenue de la Marine).
Bab El Bhar prend le nom de Porte de France pendant le protectorat, nom qu'on lui donne parfois aujourd'hui. En 1931, elle est dégagée des constructions environnantes.
Le 23 novembre 1925, le résident général de France en Tunisie, Lucien Saint, offre à la ville une statue du cardinal Lavigerie brandissant la croix. La municipalité de Tunis décide alors de l'installer sur la place que domine Bab El Bhar. Elle est déboulonnée en 1962 par décision du maire Ali Belhouane. Transportée dans les jardins du Musée national de Carthage, elle est maladroitement détruite par les pères blancs en juillet 1964 lors de la remise de la cathédrale Saint-Louis de Carthage aux autorités tunisiennes (selon les accords prévus avec le Vatican).
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