A 35 kilomètres à l’ouest de Kiev, en Ukraine, se cache le camp d’été patriotique militaire des Azovets. Pendant les mois de juillet et août, le lieu accueille par sessions de 12 jours et pour 95 euros par tête près de 300 enfants. Au programme : cours d’auto-défense et de secourisme, promotion de la langue ukrainienne, parcours du combattant, montage et démontage de Kalachnikov et embryon de stratégie militaire.
Cette structure est née au lendemain de la révolution de Maïdan, en 2014. Des volontaires désireux de lutter contre l’insurrection armée prorusse, à l’est du pays, se sont organisés en unité paramilitaire ultranationaliste avant d’être intégrée à la garde nationale ukrainienne et placée sous l’autorité du ministère de l’intérieur. Une façon pour Kiev de reprendre le contrôle de ces unités, qui se sont multipliées dans les premiers mois de la guerre face au manque de moyens et d’effectifs de l’armée officielle.
Cette structure est née au lendemain de la révolution de Maïdan, en 2014. Des volontaires désireux de lutter contre l’insurrection armée prorusse, à l’est du pays, se sont organisés en unité paramilitaire ultranationaliste avant d’être intégrée à la garde nationale ukrainienne et placée sous l’autorité du ministère de l’intérieur. Une façon pour Kiev de reprendre le contrôle de ces unités, qui se sont multipliées dans les premiers mois de la guerre face au manque de moyens et d’effectifs de l’armée officielle.
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