• il y a 8 ans
Une première dans les courses au taureau espagnoles.
Mardi, à Tordesillas, dans le centre du pays, lors d’une fête ancestrale, la bête n’a pas été mise à mort.

Depuis mai dernier, un décret adopté par la région de Castille-et-León interdit en effet ce type de mise à mort.

Une demie victoire pour les activistes de la cause animale. Samedi par milliers, ils sont donc redescendus dans les rues de Madrid pour exiger l’abolition totale dans toute l’Espagne de ces pratiques jugées cruelles.
Une hérésie pour les partisans de la tauromachie. Et forcément, à Tordesillas, cette année encore, il y a eu encore des tensions entre props et antis.

Tordesillas breaks with bloody tradition at its controversial bull run https://t.co/Qkwmxm0xPq— The Guardian (@guardian) 13 septembre 2016

Andres, un partisan des traditions ancestrales : “L’année dernière 50 000 personnes étaient ici pour voir la fête de Toro de la Vega et il y a une rasion : les gens aiment ça !”

Sonia, une activiste qui lutte pour le bien-être animal : “Quiconque a un peu d’intelligence ne devrait pas oser tuer un taureau de cette manière, or les gens s’amusent en faisant ça. Que voulez-vous que je dise d’autre : ce sont des gens sauvages et inhumains.”

Depuis 4 ans, seule la Catalogne interdit la corrida. Plusieurs mairie et régions ont aussi réduit leurs subventions. Mais les fêtes taurines, elles font toujours le plein. Il y en aurait plus de 16 000 l’an dernier au grand dam des activistes.

Avec Agences

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