Alep, ville assiégée, en ruine, et pillonée quotidiennement par le régime syrien avec l’aide de Moscou est devenue une cité martyre. Une cité dont les premières victimes sont les femmes et les enfants, les malades et leurs médecins.
Témoignage de Afraa, institutrice à #Alep, qui continue de faire cours malgré les bombardements.
“Ne nous oubliez pas”, dit-elle.#Quotidien pic.twitter.com/Ri3hWoY9iO— Quotidien (@Qofficiel) 7 octobre 2016
Face à l’impuissance de la communauté internationale, partout dans le monde des initiatives se multiplient pour éveiller les consciences sur l’insupportable crise humanitaire qui se joue dans la partie est de la ville.
Depuis peu une pétition circule sur internet. Lancée aux Pays-Bas elle a été signée par des professeurs d’université européens et américains. Le texte exige l’arrêt du massacre et accuse le régime de Bachar.
En guise de protestation le Stern, le célèbre hebdomadaire allemand a gardé le silence ce vendredi. La rédaction a décidé de ne publier aucun reportage.
Le site allemand d'info sternde a décidé de se taire aujourd'hui pour alerter sur le sort d'#Alep. pic.twitter.com/hS9xJvHoYY— Jean-Luc Testault (jltestault) 7 octobre 2016
En lieu et place, son site diffuse des photos de la ville illustrant la crise humanitaire.
Il y a quinze jours déjà, alors que le régime syrien venait de rompre le cessez-le-feu qui était allègrement baffoué, à l’ONU, Ban Ki-moon était remonté au créneau pour s’insurger contre les bombardements tous azimuts.
Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU :
“Hier l’attaque écoeurante, sauvage et apparemment délibérée contre un convoi du Croissant Rouge syrien de l’ONU en est le dernier exemple. Les Nation unies ont été obligées de suspendre les convois d’aide pour marquer leur indignation”.
Depuis, la situation a empiré. Appuyé par l’aviation russe, le régime de Damas a lancé une offensive de grande envergure. Objectif : reprendre les quartiers de la ville encore aux mains des rebelles avant qu’un nouveau cessez-le-feu ne soit négocié.
Mais la menace d’un désastre humanitaire se précise : jeudi l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie a annoncé le pire si les bombardements de Damas et de Moscou ne cessaient pas.
Staffan de Mistura, envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie :
“A ce niveau, la conclusion est que d’ici deux mois maximum, voire deux mois et demi, l’est de la ville d’Alep pourrait être complètement détruit. Nous parlons de la vieille ville en particulier et de milliers de civils, pas des terroristes, qui seront tués”.
Face aux images de civils écrasés sous les décombres d’Alep, les regards se tournent aussi vers Washington qui a cessé de négocier avec Moscou. Un vide diplomatique qui pourrait durer jusqu‘à l‘élection du prochain président des Etats-Unis.
Avec Agences
Témoignage de Afraa, institutrice à #Alep, qui continue de faire cours malgré les bombardements.
“Ne nous oubliez pas”, dit-elle.#Quotidien pic.twitter.com/Ri3hWoY9iO— Quotidien (@Qofficiel) 7 octobre 2016
Face à l’impuissance de la communauté internationale, partout dans le monde des initiatives se multiplient pour éveiller les consciences sur l’insupportable crise humanitaire qui se joue dans la partie est de la ville.
Depuis peu une pétition circule sur internet. Lancée aux Pays-Bas elle a été signée par des professeurs d’université européens et américains. Le texte exige l’arrêt du massacre et accuse le régime de Bachar.
En guise de protestation le Stern, le célèbre hebdomadaire allemand a gardé le silence ce vendredi. La rédaction a décidé de ne publier aucun reportage.
Le site allemand d'info sternde a décidé de se taire aujourd'hui pour alerter sur le sort d'#Alep. pic.twitter.com/hS9xJvHoYY— Jean-Luc Testault (jltestault) 7 octobre 2016
En lieu et place, son site diffuse des photos de la ville illustrant la crise humanitaire.
Il y a quinze jours déjà, alors que le régime syrien venait de rompre le cessez-le-feu qui était allègrement baffoué, à l’ONU, Ban Ki-moon était remonté au créneau pour s’insurger contre les bombardements tous azimuts.
Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU :
“Hier l’attaque écoeurante, sauvage et apparemment délibérée contre un convoi du Croissant Rouge syrien de l’ONU en est le dernier exemple. Les Nation unies ont été obligées de suspendre les convois d’aide pour marquer leur indignation”.
Depuis, la situation a empiré. Appuyé par l’aviation russe, le régime de Damas a lancé une offensive de grande envergure. Objectif : reprendre les quartiers de la ville encore aux mains des rebelles avant qu’un nouveau cessez-le-feu ne soit négocié.
Mais la menace d’un désastre humanitaire se précise : jeudi l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie a annoncé le pire si les bombardements de Damas et de Moscou ne cessaient pas.
Staffan de Mistura, envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie :
“A ce niveau, la conclusion est que d’ici deux mois maximum, voire deux mois et demi, l’est de la ville d’Alep pourrait être complètement détruit. Nous parlons de la vieille ville en particulier et de milliers de civils, pas des terroristes, qui seront tués”.
Face aux images de civils écrasés sous les décombres d’Alep, les regards se tournent aussi vers Washington qui a cessé de négocier avec Moscou. Un vide diplomatique qui pourrait durer jusqu‘à l‘élection du prochain président des Etats-Unis.
Avec Agences
Category
🗞
News