NIGERIA
- Depuis mai 2013, le conflit entre le groupe islamiste Boko Haram et l’armée nigériane a conduit à des déplacements de population massifs et à une crise humanitaire
dans le nord-est du Nigeria.
- Plus de 1,2 million de personnes déplacées vivent à Maiduguri, capitale de l’Etat du Borno dans des conditions extrêmement précaires.
Helle Poulsen-Dobbyns, coordinatrice de projet du Nigeria (en anglais)
« Je pense que ce qui m’a le plus frappée, ce qui saute aux yeux dès qu’on entre dans Maiduguri depuis l’aéroport, c’est le nombre de femmes et d’enfants. Maiduguri est vraiment une ville d’enfants qui errent et courent partout. Et soit ces enfants vivent dans un foyer, soit ils ne savent plus où se trouve leur famille, soit ils sont orphelins. Il y a énormément d’enfants de femmes à Maiduguri. Ce qui est significatif, c’est qu’on voit très peu d’hommes. Parce que les hommes ont été tués, kidnappés ou parfois faits prisonniers par l’armée nigériane qui les soupçonne d’être des partisans de Boko Haram ou alors ils ont tout simplement fui. Et, parce que la plupart des gens ont fui quand les combattants de Boko Haram ont attaqué leur village, les familles ont été séparées. Les membres d’une même famille essayent de se retrouver et les Nations-Unies tentent de leur apporter de l’aide. Mais c’est vraiment ce qui m’a le plus frappée là-bas : toutes ces femmes et ces enfants et aucun homme. »
- Depuis mai 2013, le conflit entre le groupe islamiste Boko Haram et l’armée nigériane a conduit à des déplacements de population massifs et à une crise humanitaire
dans le nord-est du Nigeria.
- Plus de 1,2 million de personnes déplacées vivent à Maiduguri, capitale de l’Etat du Borno dans des conditions extrêmement précaires.
Helle Poulsen-Dobbyns, coordinatrice de projet du Nigeria (en anglais)
« Je pense que ce qui m’a le plus frappée, ce qui saute aux yeux dès qu’on entre dans Maiduguri depuis l’aéroport, c’est le nombre de femmes et d’enfants. Maiduguri est vraiment une ville d’enfants qui errent et courent partout. Et soit ces enfants vivent dans un foyer, soit ils ne savent plus où se trouve leur famille, soit ils sont orphelins. Il y a énormément d’enfants de femmes à Maiduguri. Ce qui est significatif, c’est qu’on voit très peu d’hommes. Parce que les hommes ont été tués, kidnappés ou parfois faits prisonniers par l’armée nigériane qui les soupçonne d’être des partisans de Boko Haram ou alors ils ont tout simplement fui. Et, parce que la plupart des gens ont fui quand les combattants de Boko Haram ont attaqué leur village, les familles ont été séparées. Les membres d’une même famille essayent de se retrouver et les Nations-Unies tentent de leur apporter de l’aide. Mais c’est vraiment ce qui m’a le plus frappée là-bas : toutes ces femmes et ces enfants et aucun homme. »
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