• il y a 8 ans
Difficile de ne pas reconnaître dans ce théâtre des marionnettes la pâte tchèque. De fait l’Unesco envisage d’inscrire les poupées tchéques et slovaques sur sa liste de l’héritage culturel immatériel.
Une longue tradition de marionnette existe dans cette région d’Europe. Aujourd’hui des milliers de troupes amateurs existent.

Simona Chalupova dirige le musée des marionnettes de Chrudim : “Au début du XXe siècle lors d’une exposition, de jeunes peintres ont découvert les marionnettes traditionnelles, elles ressemblaient à des humais, et ils ont alors perçu les qualités de sculptures cinétiques de ces marionnettes et ils se sont mis à en faire, et c‘était extrêmement enrichissant pour les marionnettes.”

Tout part d’un bout de bois qui prend lentement vie sous les coups de ciseaux d’artistes comme Jiri Bares qui travaille pour le théâtre des marionnettes Drak : “Je crois que la marionnette est un excellent médiateur qui montre le monde des adultes aux enfants. Les enfants réagissent et le vivent comme quelque chose de différent d’une oeuvre théâtrale que leur jouerait des adultes. C’est drôle pour des enfants et c’est la raison pour laquelle je pense qu’il y a tellement de monde impliqué dans ce pays dans le théâtre des marionnettes qu’il soit amateur ou professionnel.”

L’usage de marionnettes remonterait à 3000 ans. Quant à la onzième session du Comité intergouvernemental de l’Unesco de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, elle vient de s’ouvrir à Addis Abeba… Le sort de marionnettes y sera donc évoqué.

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