• il y a 7 ans
Plusieurs groupes rebelles dénoncent les violations du cessez-le-feu en Syrie. Dans un communiqué publié lundi soir, douze d’entre eux annoncent “le gel de toute discussion liée aux négociations d’Astana”.

La capitale du Kazakhstan doit accueillir à la fin du mois des pourparlers sous l‘égide la Russie, de l’Iran et de la Turquie.

Parmi les signataires de ce texte figurent les groupes rebelles islamistes Jaich al-islam et Faylaq al-Rahmane, influents à Damas, de même que le groupe Sultan Mourad, appuyé par la Turquie, et Jaich al-Ezza, actif dans la province de Hama (centre).

#Breaking || #Syria#FSA Statement about failing #ceasefire due to constant regime violations & failure of guarantors to force compliance pic.twitter.com/9eBmvsJF6d— FSA News (@FSAPlatform) 2 janvier 2017


Les insurgés exigent notamment l’arrêt des combats à Wadi Barada, une zone stratégique à 15km de Damas.

Mazen Bilal, analyste politique proche du régime syrien, estime lui que “cette trêve est mieux contrôlée que les précédentes qui ont été détruites par des forces armées (les forces rebelles) mal gérées”, dit-il, et de souligner que “cette fois, la Turquie, partie prenante de l’accord aura une influence directe sur les rebelles”.

A contrario, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, la trêve est désormais dans une “phase critique” et “risque de s’effondrer” totalement si la Russie et la Turquie n’interviennent pas pour la sauver.

Les négociations d’Astana doivent précéder des pourparlers prévus en février à Genève.

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