• il y a 7 ans
À partir du XVIIIe siècle, les scientifiques élaborèrent une échelle stratigraphique globale avec quatre grandes ères, dont la plus récente était le "Quaternaire". Les différentes échelles chronologiques établies pour ce Quaternaire, climatiques, biostratigraphiques ou culturelles, furent utilisées pendant la majeure partie du XXe siècle.

Depuis l’Antiquité, l’homme a cherché à dater les grands événements de l’histoire de la Terre. Les premières estimations de l’âge de la planète et de l’apparition de l’homme minimisaient souvent la durée des temps géologiques, mais, dès le XVIIe siècle, les premiers travaux de stratigraphie permirent aux scientifiques européens de prendre conscience de la notion de temps long.
À partir du XVIIIe siècle, les scientifiques élaborèrent une échelle stratigraphique globale avec quatre grandes ères géologiques, dont la plus récente était le "Quaternaire". Les géologues décelèrent dans les sédiments quaternaires les marques d’une succession de périodes froides et de périodes chaudes, alors que les archéologues proposaient une échelle chronologique en se basant sur les vestiges anthropiques ou paléontologiques. Les différentes échelles chronologiques ainsi établies, qu’elles soient climatiques, biostratigraphiques ou culturelles, furent utilisées pendant la majeure partie du XXe siècle.

Par Jean-Jacques Bahain
Professeur, géochronologue
Muséum national d’Histoire naturelle
Géologue et préhistorien de formation, il travaille à l’établissement du cadre géochronologique de l’évolution humaine à travers la datation de sites géologiques et archéologiques, principalement en Afrique, en Europe et en Asie.

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