• il y a 7 ans
C'est fin janvier que les affaires ont commencé à empoisonner la campagne de François Fillon, mais début avril, elles sont encore dans toutes les têtes, comme dans celle de Gérard Jugnot qui ne devrait pas donner son vote au candidat Les Républicains. "Je n'ai pas de leçons de morales à donner, mais vu sa métamorphose aux primaires, il avait une stature. Et puis là le type explose avec des trucs où il n'y a aucune défense possible" , explique-t-il dans une longue interview au média belge Le Soir. Les mésaventures de François Fillon semblent déjà lui faire regretter François Hollande qu'il "aime beaucoup". "On va peut-être s'apercevoir que son bilan n'est pas si mauvais que ça. Humainement, c'est un de ceux avec qui on peut parler, qui écoute, et qui en plus est très drôle. Ce n'est pas son métier, mais bon. Peut-être que maintenant qu'il est sur le départ, il va reprendre ses petites phrases", raconte-t-il dans Le Soir. Mais alors, vers quel candidat se tournera Gérard Jugnot le 23 avril prochain ? Une chose est sûre, il ne votera pas blanc car cela "absurde". L'acteur de 65 ans qui face à la menace de l'extrême droite se dit "d'extrême centre et profondément européen" semble tenté par Emmanuel Macron. "En mathématiques, quand une force va vers la droite, une autre vers la gauche, la résultante est au centre", précise le comédien néanmoins inquiet d'une éventuelle cohabitation.

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