Dès qu’on parle d’armes chimiques, on pense protection du personnel. Si jamais le soignant n’est pas protégé, ça va être une victime de plus et un soignant de moins. On peut les protéger de façon simple. On a vu que le plastique protégeait. Et donc des bottes de caoutchouc protègent, des pantalons protègent aussi, ainsi que des tabliers en plastique, pour tout ce qui est la partie du corps, ainsi que des gants. Ensuite la protection de la face et des voies aériennes est à porter sur deux modes : soit ce qu’on appelle des cagoules de fuite, qui sont des masques qu’on va poser sur la tête, qui sont transparents donc ça permet de reconnaître la personne, et ça permet aussi de parler. Par contre les masques à gaz qui sont plus puissants et d’une durée plus longue que les masques de fuite, le port est quand même difficile et fatigant. Puisque le soignant est protégé, il peut prendre en charge les victimes. Ce qu’il va faire avec les victimes, c’est qu’il va leur demander d’abord de se déshabiller. Les études ont montré que le fait de déshabiller une victime enlève 80% de la contamination et du transfert de la contamination. Donc c’est un geste simple. On va mettre les vêtements dans un sac plastique qu’on va fermer. Ensuite on peut faire une décontamination sèche, avec des produits absorbants. Alors c’est habituellement de la terre. La farine aussi est absorbante, on la trouve partout. Et enfin la troisième phase, c’est la phase de douche, qu’on peut remplacer par le fait de verser une bassine d’eau sur la personne, qu’elle se savonne, et ensuite une deuxième bassine d’eau pour qu’elle se rince. Ça c’est la décontamination humide.
Le chlore gazeux par lui-même ne nécessite pas de décontamination. On fait très facilement un diagnostic de chlore par l’odeur, ça sent l’eau de javel.
Les deux autres gaz sont inodores et incolores. Donc on ne s’aperçoit pas qu’on a été exposé. Donc il faut à tout prix faire, c’est là où il faut faire ces mesures de protection.
Donc vous voyez qu’on sait à la fois diagnostiquer, on sait protéger les personnels, et on sait traiter aussi, soit par des traitements symptomatiques, l’oxygène, ça ce sont pour les gaz suffocants et pour le chlore. Pour le sarin, on va avoir aussi un problème d’aspiration de ces mucosités et ensuite de contrecarrer cette sécrétion, ce que l’on peut faire par de fortes doses d’atropine qu’on va administrer, aussi bien chez l’adulte que chez l’enfant. Et enfin l’enzyme qui a été définitivement inactivée par le sarin, on peut la réactiver précocement, c’est un antidote qui s’appelle la pralidoxime.
Enfin pour l’ypérite, les soins sont des soins uniquement de brûlures, surtout par le biais d’une renutrition puisque la guérison d’une brûlure nécessite des soins caloriques importants.
Le chlore gazeux par lui-même ne nécessite pas de décontamination. On fait très facilement un diagnostic de chlore par l’odeur, ça sent l’eau de javel.
Les deux autres gaz sont inodores et incolores. Donc on ne s’aperçoit pas qu’on a été exposé. Donc il faut à tout prix faire, c’est là où il faut faire ces mesures de protection.
Donc vous voyez qu’on sait à la fois diagnostiquer, on sait protéger les personnels, et on sait traiter aussi, soit par des traitements symptomatiques, l’oxygène, ça ce sont pour les gaz suffocants et pour le chlore. Pour le sarin, on va avoir aussi un problème d’aspiration de ces mucosités et ensuite de contrecarrer cette sécrétion, ce que l’on peut faire par de fortes doses d’atropine qu’on va administrer, aussi bien chez l’adulte que chez l’enfant. Et enfin l’enzyme qui a été définitivement inactivée par le sarin, on peut la réactiver précocement, c’est un antidote qui s’appelle la pralidoxime.
Enfin pour l’ypérite, les soins sont des soins uniquement de brûlures, surtout par le biais d’une renutrition puisque la guérison d’une brûlure nécessite des soins caloriques importants.
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