En mission au Yémen, vous arrivez en pleine épidémie de choléra.Le Yémen connaît actuellement une épidémie de choléra.
Mettez-vous dans la peau d’un logisticien ou d’une logisticienne MSF en mission dans ce pays.
Vous êtes spécialisé-e dans l’eau et l’assainissement, et MSF vient de vous envoyer à Sana’a, la capitale du Yémen.
Première étape, rencontre avec la chef de mission. Voilà votre brieffing : on vient de signaler l'apparition de cas suspects de choléra dans une ville du gouvernorat d’Amran. Vous devez mettre en place un centre de traitement du choléra, ou CTC, de cinquante lits. Une fois sur place, vous aurez trois jours devant vous avant l’ouverture du centre. Vous partez à l’instant, avec ce camion qui contient les six tonnes de matériel dont vous aurez besoin.
Le lieu identifié est à proximité du centre de santé de la ville. Comment transformer cet espace vide en en CTC ?
Tout d’abord, délimitez quatre zones.
Trois seront consacrées à l’observation, l’hospitalisation et la convalescence des patients, la quatrième sera réservée au personnel.
Pour passer de l’une à l’autre de ces zones, il faut mettre en place des circuits : celui des patients et des accompagnants, celui du personnel, et celui dédié réservé à la gestionau traitement des déchets, et celui dédié à la gestion des cadavres.
L’entrée et la sortie se font via la zone de désinfection. On trouve ici un garde chargé de pulvériser de l'eau chlorée sur les semelles de toute personne qui passe. Prévoyez un seau d'eau chlorée : cette personne doit aussi se nettoyer les mains.
Ce carton contient desDes bâches plastiques. Elles doivent recouvrir le sol des tentes consacrées aux malades, car il faut le nettoyer régulièrement avec une solution chlorée.
Au tour des lits, maintenant. Ce sont des lits spéciaux, troués, pour les patients sévèrement déshydratés et trop faibles pour se lever. Disposez des seaux à chaque lit car les malades du choléra vomissent et ont la diarrhée. A côté, il doit aussi y avoir de quoi accrocher une perfusion de solution saline.
Dans les tentes de convalescence et d'observation, pas de perfusion. Les patients n’auront besoin que de sels de réhydratation orale mélangés à de l’eau.
Dans la zone du personnel, il faut prévoir le stock. Un CTC a besoin de beaucoup de matériel médical et d’équipement. Il y a notamment les fameux sels de réhydratation orale, mais aussi le chlore, les perfusions, les seaux…
Mettez aussi en place une source d’eau, car le CTC va en consommer beaucoup. Cette eau est chlorée, pour pouvoir être utilisée sans danger.
Ici, c’est l’espace où le personnel prépare les solutions chlorées. En fonction de l’utilisation (nettoyage des sols, des pieds, des mains, ou gestion des cadavres) l’eau est mélangée à une certaine dose de chlore et repartie en différents points du centre.
Enfin, il vous faudra installer des latrines et des points de lavage des mains, qui aident à prévenir la propagation du choléra.
Car votre objectif est double. Ce centre doit à la fois permettre de soigner les malades, et de contenir l’épidémie. Et ce n'est pas tout. Vos équipes iront également sillonner les environs pour traiter les sources d'eau, faire de la sensibilisation, mettre en place des mesures d'hygiène chez les gens ou dans les lieux publics.
Mettre en place ces différents volets, et respecter un certain nombre de mesures strictes est essentiel, au Yémen aujourd’hui comme à chaque épidémie de choléra.
Mettez-vous dans la peau d’un logisticien ou d’une logisticienne MSF en mission dans ce pays.
Vous êtes spécialisé-e dans l’eau et l’assainissement, et MSF vient de vous envoyer à Sana’a, la capitale du Yémen.
Première étape, rencontre avec la chef de mission. Voilà votre brieffing : on vient de signaler l'apparition de cas suspects de choléra dans une ville du gouvernorat d’Amran. Vous devez mettre en place un centre de traitement du choléra, ou CTC, de cinquante lits. Une fois sur place, vous aurez trois jours devant vous avant l’ouverture du centre. Vous partez à l’instant, avec ce camion qui contient les six tonnes de matériel dont vous aurez besoin.
Le lieu identifié est à proximité du centre de santé de la ville. Comment transformer cet espace vide en en CTC ?
Tout d’abord, délimitez quatre zones.
Trois seront consacrées à l’observation, l’hospitalisation et la convalescence des patients, la quatrième sera réservée au personnel.
Pour passer de l’une à l’autre de ces zones, il faut mettre en place des circuits : celui des patients et des accompagnants, celui du personnel, et celui dédié réservé à la gestionau traitement des déchets, et celui dédié à la gestion des cadavres.
L’entrée et la sortie se font via la zone de désinfection. On trouve ici un garde chargé de pulvériser de l'eau chlorée sur les semelles de toute personne qui passe. Prévoyez un seau d'eau chlorée : cette personne doit aussi se nettoyer les mains.
Ce carton contient desDes bâches plastiques. Elles doivent recouvrir le sol des tentes consacrées aux malades, car il faut le nettoyer régulièrement avec une solution chlorée.
Au tour des lits, maintenant. Ce sont des lits spéciaux, troués, pour les patients sévèrement déshydratés et trop faibles pour se lever. Disposez des seaux à chaque lit car les malades du choléra vomissent et ont la diarrhée. A côté, il doit aussi y avoir de quoi accrocher une perfusion de solution saline.
Dans les tentes de convalescence et d'observation, pas de perfusion. Les patients n’auront besoin que de sels de réhydratation orale mélangés à de l’eau.
Dans la zone du personnel, il faut prévoir le stock. Un CTC a besoin de beaucoup de matériel médical et d’équipement. Il y a notamment les fameux sels de réhydratation orale, mais aussi le chlore, les perfusions, les seaux…
Mettez aussi en place une source d’eau, car le CTC va en consommer beaucoup. Cette eau est chlorée, pour pouvoir être utilisée sans danger.
Ici, c’est l’espace où le personnel prépare les solutions chlorées. En fonction de l’utilisation (nettoyage des sols, des pieds, des mains, ou gestion des cadavres) l’eau est mélangée à une certaine dose de chlore et repartie en différents points du centre.
Enfin, il vous faudra installer des latrines et des points de lavage des mains, qui aident à prévenir la propagation du choléra.
Car votre objectif est double. Ce centre doit à la fois permettre de soigner les malades, et de contenir l’épidémie. Et ce n'est pas tout. Vos équipes iront également sillonner les environs pour traiter les sources d'eau, faire de la sensibilisation, mettre en place des mesures d'hygiène chez les gens ou dans les lieux publics.
Mettre en place ces différents volets, et respecter un certain nombre de mesures strictes est essentiel, au Yémen aujourd’hui comme à chaque épidémie de choléra.
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