• il y a 7 ans
Après presque trois heures de suspension de séance – censée durer « 30 minutes » à la demande du perchoir –, l'ambiance houleuse n'est pas retombée. Elle a même empiré après un nouveau coup de force des députés LREM. Alors que le groupe LR, premier groupe d'opposition, poursuivait son boycott en ne présentant aucun candidat aux six sièges de vice-président, François de Rugy a, malgré tout, lancé le scrutin. Une occasion en or pour la majorité qui a présenté 6 candidats (5 LREM, 1 MoDem). « Dès que Les Républicains voudront reprendre leurs responsabilités, les candidats élus céderont la place », a tenté de rassurer Richard Ferrand, chef de file des députés LREM. La gronde est cette fois venue de tous les groupes, à commencer par les insoumis de Jean-Luc Mélenchon. Celui-ci a même tenté d'apaiser la situation en proposant la nomination d'un septième vice-président, approuvé un temps par Christian Jacob. C'est finalement le patron des communistes André Chassaigne qui s'est emporté en dénonçant une « petite » manœuvre de la majorité. Face à la bronca, la séance a de nouveau été suspendue et n'a repris qu'à 0 h 30 pour procéder au vote. Les marcheurs Carole Bureau-Bonnard, Hugues Renson, Danielle Brulebois, Sacha Houlié, Cendra Motin et le MoDem Sylvain Waserman – tous députés de la majorité – ont été élus vice-présidents de l'Assemblée nationale.

http://www.lepoint.fr/politique/la-folle-soiree-de-l-assemblee-nationale-29-06-2017-2139222_20.php

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