Intervention de Pierre Liscia sur la crise migratoire à la Porte de La Chapelle
Question orale des élus du groupe LR-CI au Maire du 18e arrondissement relative à l'opération de mise à l'abri des migrants de la Porte de La Chapelle le 9 mai dernier.
Le 9 mai dernier, la Police nationale a procédé à l'évacuation et la mise à l'abri de 1.609 migrants qui s'étaient illégalement installés aux abords du centre d'accueil humanitaire de la Porte de La Chapelle.
Cette évacuation, même si tardive, a été saluée par les riverains de la Porte de La Chapelle qui la réclamaient depuis plusieurs semaines.
Cependant, plusieurs questions subsistent :
- Des dispositions ont-elles été prévues pour empêcher de nouvelles installations sauvages aux abords du centre humanitaire ?
- Considérant l'arrivée d'une nouvelle équipe gouvernementale, quelles garanties avez-vous obtenues quant au respect des conditions d'accueil et des délais de prise en charge fixés par le centre humanitaire et pour assurer la fluidité de l'orientation des personnes accueillie vers les Centres d’accueil et d’orientation (CAO), condition indispensable pour prévenir une nouvelle saturation du centre ?
- Pourquoi la situation similaire et tout aussi préoccupante de la rue Pajol n'a t-elle pas été traitée en même temps que l'opération d'évacuation du 9 mai ? Comment expliquer que la mise à l'abri des quelques dizaines voire centaines de personnes installées rue Pajol ne soient pas tout aussi envisageable que celle de 1.609 personnes de la Porte La Chapelle ?
- Enfin, élus et riverains se demandent légitimement si cette opération de mise à l'abri n'est pas sans lien avec l'arrivée à Paris des membres de la commission d'évaluation du Comité international olympique (CIO) et si les moyens déployés pour assurer la tranquillité du quartier ont vocation à être pérennisés dans les semaines à venir ?
Le 9 mai dernier, la Police nationale a procédé à l'évacuation et la mise à l'abri de 1.609 migrants qui s'étaient illégalement installés aux abords du centre d'accueil humanitaire de la Porte de La Chapelle.
Cette évacuation, même si tardive, a été saluée par les riverains de la Porte de La Chapelle qui la réclamaient depuis plusieurs semaines.
Cependant, plusieurs questions subsistent :
- Des dispositions ont-elles été prévues pour empêcher de nouvelles installations sauvages aux abords du centre humanitaire ?
- Considérant l'arrivée d'une nouvelle équipe gouvernementale, quelles garanties avez-vous obtenues quant au respect des conditions d'accueil et des délais de prise en charge fixés par le centre humanitaire et pour assurer la fluidité de l'orientation des personnes accueillie vers les Centres d’accueil et d’orientation (CAO), condition indispensable pour prévenir une nouvelle saturation du centre ?
- Pourquoi la situation similaire et tout aussi préoccupante de la rue Pajol n'a t-elle pas été traitée en même temps que l'opération d'évacuation du 9 mai ? Comment expliquer que la mise à l'abri des quelques dizaines voire centaines de personnes installées rue Pajol ne soient pas tout aussi envisageable que celle de 1.609 personnes de la Porte La Chapelle ?
- Enfin, élus et riverains se demandent légitimement si cette opération de mise à l'abri n'est pas sans lien avec l'arrivée à Paris des membres de la commission d'évaluation du Comité international olympique (CIO) et si les moyens déployés pour assurer la tranquillité du quartier ont vocation à être pérennisés dans les semaines à venir ?