Réalisation : Jean-Nicolas Schoeser (trystero.fr)
Dix ans après la projection dans Le vestibule de W.O.R.K.S & D.A.Y.S, Hélène Delprat a pensé spécialement pour les espaces de La maison rouge, l’exposition I dit it My Way. Des miroirs et des films sombres, des immenses peintures aux titres hilarants, des voix de cinéma, des dessins radiophoniques, des têtes d’oiseaux, des photocopies, Louis XIV, Judex de Georges Franju ou bien encore le curieux rituel de la tonsure… Voilà ce qui nous attend en ce « jeu lugubre », grave et drôle à la fois. Hélène Delprat aime à parler de l’Extension du Pire, de la monstrueuse laideur ou beauté des choses, des sorcières de Macbeth, des acteurs, du ridicule qui sommeille en nous, du rire…
Inspirée par la littérature - des Métamorphoses d’Ovide au roman contemporain en passant par Mary Shelley ou Virginia Woolf - le cinéma, les bases de données sur Internet ou encore la radio et la presse, elle développe au travers d’une pratique quotidienne un travail à la fois grinçant et sensible, où se mêlent fiction et documentaire.
Depuis plusieurs années, elle a entrepris, en images, au travers de peintures, films, dessins et photographie le volume contemporain des « Très riches heures de sa vie ». Son journal filmé et son blog « Days » en témoignent, ainsi que le film Les (fausses) conférences qui échafaude un monde fait de hasard et de programmation où apparaissent Eric von Stroheim, Buzz Aldrin ou Jean Cocteau.
Son travail est traversé par les questions de la représentation, de la mémoire, de la transmission, de l’enregistrement. Les images-énergie qu’elle propose – quel que soit le médium choisi – déclenchent des constellations et des arborescences, des associations figuratives et conceptuelles qui ne sont pas loin d’engendrer parfois des effets d’inventaire.
Hélène Delprat est tel un personnage sorti de son oeuvre, sensible aux dandys, aux extravagants et à tous ceux qui sans arrogance chérissent autant le vrai que le toc. Sans cesser de s’interroger « sur le bric-à-brac dont nous sommes faits », elle s’applique à ne pas rester figée dans le monde qu’elle fabrique et s’en extrait en réalisant aussi des documentaires et des interviews. Sa singularité et sa curiosité en font une artiste totalement à part dans le panorama.
Dix ans après la projection dans Le vestibule de W.O.R.K.S & D.A.Y.S, Hélène Delprat a pensé spécialement pour les espaces de La maison rouge, l’exposition I dit it My Way. Des miroirs et des films sombres, des immenses peintures aux titres hilarants, des voix de cinéma, des dessins radiophoniques, des têtes d’oiseaux, des photocopies, Louis XIV, Judex de Georges Franju ou bien encore le curieux rituel de la tonsure… Voilà ce qui nous attend en ce « jeu lugubre », grave et drôle à la fois. Hélène Delprat aime à parler de l’Extension du Pire, de la monstrueuse laideur ou beauté des choses, des sorcières de Macbeth, des acteurs, du ridicule qui sommeille en nous, du rire…
Inspirée par la littérature - des Métamorphoses d’Ovide au roman contemporain en passant par Mary Shelley ou Virginia Woolf - le cinéma, les bases de données sur Internet ou encore la radio et la presse, elle développe au travers d’une pratique quotidienne un travail à la fois grinçant et sensible, où se mêlent fiction et documentaire.
Depuis plusieurs années, elle a entrepris, en images, au travers de peintures, films, dessins et photographie le volume contemporain des « Très riches heures de sa vie ». Son journal filmé et son blog « Days » en témoignent, ainsi que le film Les (fausses) conférences qui échafaude un monde fait de hasard et de programmation où apparaissent Eric von Stroheim, Buzz Aldrin ou Jean Cocteau.
Son travail est traversé par les questions de la représentation, de la mémoire, de la transmission, de l’enregistrement. Les images-énergie qu’elle propose – quel que soit le médium choisi – déclenchent des constellations et des arborescences, des associations figuratives et conceptuelles qui ne sont pas loin d’engendrer parfois des effets d’inventaire.
Hélène Delprat est tel un personnage sorti de son oeuvre, sensible aux dandys, aux extravagants et à tous ceux qui sans arrogance chérissent autant le vrai que le toc. Sans cesser de s’interroger « sur le bric-à-brac dont nous sommes faits », elle s’applique à ne pas rester figée dans le monde qu’elle fabrique et s’en extrait en réalisant aussi des documentaires et des interviews. Sa singularité et sa curiosité en font une artiste totalement à part dans le panorama.
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