Le français Alstom et l'allemand Siemens vont fusionner "entre égaux" leurs activités ferroviaires, une alliance économique pour contrer le géant chinois CRRC, mais aussi politique, discutée entre l'Elysée et la chancellerie. Cette alliance va donner naissance à "Siemens Alstom", numéro deux mondial - en volume - pour le matériel ferroviaire roulant et au numéro un pour la signalisation. Le TGV deviendra donc franco-allemand dans un premier temps, mais l'accord prévoit que Siemens pourra monter au-delà de 50,5% du capital au bout de quatre ans.
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