Après la diffusion jeudi dernier sur France 2 du reportage «Fiasco sur ordonnance» d'Envoyé Spécial, la comédienne Annie Duperey est furieuse et elle vient d'adresser une lettre à la journaliste Elise Lucet dont voici l'intégralité:
Elise,
Depuis la diffusion de votre reportage sur « L’affaire du Levothyrox », hier soir, j’essaie de me calmer. 5h du matin, c’est pire : je suis outrée ! Je regrette profondément de vous avoir appelée, et d’y avoir participé.
Ce n’est pas un reportage pour un mieux, un éclaircissement, le résultat est un pire : tous ces gens en détresse, en profond mal-être, qui ont participé de confiance en vous apportant leur témoignage, vont se sentir encore un peu plus trahis. Durant les ¾ de l’émission, vous chantez de concert avec la version officielle : tout cela est un problème de communication, de non accompagnement du changement, de TRANSITION mal préparée.
Un problème de bureaucratie française, en somme ! Comment voulez-vous que la personne – par exemple – qui affirme qu’elle était moins mal avec son cancer qu’avec ce médicament, ne se sente pas insultée ?
Comme tous ces gens dont on nie encore une fois la parole, le ressenti, affirmant qu’ils seraient moins mal si un médecin leur tenait la main, comme à des enfants incapables de SAVOIR ce qu’ils éprouvent. Pensez-vous qu’un « accompagnement » effacerait comme par miracle ces effets secondaires monstrueux ?
Pas une fois vous n’avez posé cette question cruciale, en fait LA seule question importante : QU’EST-CE QU’IL Y A DANS CETTE NOUVELLE FORMULE, ou QUELLE REACTION CHIMIQUE ETRANGE ENTRE SES COMPOSANTS ( ?) fait qu’elle rend les gens absolument malades ? Et cela se termine par une intervention bien policée et doucereuse de notre ministre Agnès Buzin…
A pleurer.
Anny DUPEREY
Elise,
Depuis la diffusion de votre reportage sur « L’affaire du Levothyrox », hier soir, j’essaie de me calmer. 5h du matin, c’est pire : je suis outrée ! Je regrette profondément de vous avoir appelée, et d’y avoir participé.
Ce n’est pas un reportage pour un mieux, un éclaircissement, le résultat est un pire : tous ces gens en détresse, en profond mal-être, qui ont participé de confiance en vous apportant leur témoignage, vont se sentir encore un peu plus trahis. Durant les ¾ de l’émission, vous chantez de concert avec la version officielle : tout cela est un problème de communication, de non accompagnement du changement, de TRANSITION mal préparée.
Un problème de bureaucratie française, en somme ! Comment voulez-vous que la personne – par exemple – qui affirme qu’elle était moins mal avec son cancer qu’avec ce médicament, ne se sente pas insultée ?
Comme tous ces gens dont on nie encore une fois la parole, le ressenti, affirmant qu’ils seraient moins mal si un médecin leur tenait la main, comme à des enfants incapables de SAVOIR ce qu’ils éprouvent. Pensez-vous qu’un « accompagnement » effacerait comme par miracle ces effets secondaires monstrueux ?
Pas une fois vous n’avez posé cette question cruciale, en fait LA seule question importante : QU’EST-CE QU’IL Y A DANS CETTE NOUVELLE FORMULE, ou QUELLE REACTION CHIMIQUE ETRANGE ENTRE SES COMPOSANTS ( ?) fait qu’elle rend les gens absolument malades ? Et cela se termine par une intervention bien policée et doucereuse de notre ministre Agnès Buzin…
A pleurer.
Anny DUPEREY
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