Karine Lacombe « effarée » chez Léa Salamé : « C'est incompréhensible »
Léa Salamé a reçu Karine Lacombe, infectiologue et cheffe de service des maladies infectieuses de l'Hôpital Saint-Antoine, ce mardi 9 novembre, sur les ondes de France Inter. Alors qu’Emmanuel Macron s’apprête, une nouvelle fois, à s’adresser aux Français à la suite de la dégradation de la situation sanitaire en France, l’infectiologue a fait part de son agacement de ne pas voir le thème de la santé au cœur des programmes des candidats à l’élection présidentielle.Pour l’infectiologue, la situation dans les hôpitaux est alarmante : "L'hôpital est fatigué, épuisé, on peut même dire. On fait face à des fermetures de lits, on fait face à un épuisement des professionnels de santé, à un absentéisme important.” Pourtant, elle est étonnée que le thème de la santé ne soit pas plus présent dans la campagne électorale : “Je suis vraiment effarée de voir qu’alors que ce qui a touché tous les Français, mais aussi la population mondiale depuis 18 mois, c’est des problématiques de santé, dans le discours des candidats à la présidence de la République, il n’y a, actuellement, aucun mot pour la santé.” Et de conclure : “On parle de sécurité, on parle d’immigration, alors que ce qui nous a touchés intimement, profondément, chaque minute des 18 mois qui se sont passés, c’est un problème de santé. Il faut vraiment recentrer le débat. Je ne comprends pas. C’est incompréhensible.”Ces derniers mois, la cheffe de service des maladies infectieuses de l'Hôpital Saint-Antoine a multiplié les interventions dans les médias, notamment pour prendre position en faveur de la vaccination, et surtout pour les soignants. Un avis tranché qui lui a valu des menaces de la part d’antivax, qui se sont accentuées après la publication d'un article anonyme sur France Soir, désignant les scientifiques comme étant responsables de la crise sanitaire. Karine Lacombe avait d’ailleurs tiré la sonnette d’alarme : “Face à l'inaction de la justice, c'est nous qui sommes obligés de porter plainte, mais on peut y passer nos jours et nuits…”, avait-elle déclaré à La Voix du Nord, en septembre dernier. Elle s’était dite choquée de “l'impunité dont jouissent les personnes qui allument la mèche”.Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Léa Salamé a reçu Karine Lacombe, infectiologue et cheffe de service des maladies infectieuses de l'Hôpital Saint-Antoine, ce mardi 9 novembre, sur les ondes de France Inter. Alors qu’Emmanuel Macron s’apprête, une nouvelle fois, à s’adresser aux Français à la suite de la dégradation de la situation sanitaire en France, l’infectiologue a fait part de son agacement de ne pas voir le thème de la santé au cœur des programmes des candidats à l’élection présidentielle.Pour l’infectiologue, la situation dans les hôpitaux est alarmante : "L'hôpital est fatigué, épuisé, on peut même dire. On fait face à des fermetures de lits, on fait face à un épuisement des professionnels de santé, à un absentéisme important.” Pourtant, elle est étonnée que le thème de la santé ne soit pas plus présent dans la campagne électorale : “Je suis vraiment effarée de voir qu’alors que ce qui a touché tous les Français, mais aussi la population mondiale depuis 18 mois, c’est des problématiques de santé, dans le discours des candidats à la présidence de la République, il n’y a, actuellement, aucun mot pour la santé.” Et de conclure : “On parle de sécurité, on parle d’immigration, alors que ce qui nous a touchés intimement, profondément, chaque minute des 18 mois qui se sont passés, c’est un problème de santé. Il faut vraiment recentrer le débat. Je ne comprends pas. C’est incompréhensible.”Ces derniers mois, la cheffe de service des maladies infectieuses de l'Hôpital Saint-Antoine a multiplié les interventions dans les médias, notamment pour prendre position en faveur de la vaccination, et surtout pour les soignants. Un avis tranché qui lui a valu des menaces de la part d’antivax, qui se sont accentuées après la publication d'un article anonyme sur France Soir, désignant les scientifiques comme étant responsables de la crise sanitaire. Karine Lacombe avait d’ailleurs tiré la sonnette d’alarme : “Face à l'inaction de la justice, c'est nous qui sommes obligés de porter plainte, mais on peut y passer nos jours et nuits…”, avait-elle déclaré à La Voix du Nord, en septembre dernier. Elle s’était dite choquée de “l'impunité dont jouissent les personnes qui allument la mèche”.Article écrit en collaboration avec 6Medias.
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