• il y a 7 ans
C’était il y a un an. Dans la ville d’Al Hoceima au nord du Maroc, Mouhcine Fikri, un vendeur de poisson, meurt broyé dans une benne à ordures en tentant de s’opposer à la saisie de sas marchandise par la police.

Le drame provoque une onde de choc. S’en suivent de nombreuses manifestations populaires, des vagues d’arrestations et des revendications qui prennent la forme d’un mouvement social baptisé Hirak. Les protestataires réclament des aides pour améliorer la situation socio-économique d’Al-Hoceima, ville portuaire enclavée de la région du Rif qu’ils estiment marginalisée.

Au fil des semaines, le mouvement monte en puissance et provoque un véritable séisme politique au Maroc.

Récemment, sur la base d’un rapport de la Cour des comptes sur l’avancement d’un programme de développement de la ville, Mohammed VI limoge quatre ministres. En cause, leur mauvaise gestion du dossier Al Hoceima.

Mais si la contestation dans le Rif semble avoir été entendue, la contestation continue. Les partisans du Hirak demandent la libération des 200 à 300 manifestants incarcérés cette année. Parmi eux, leur leader, Nasser Zefzafi dont le procès a été ajourné au 31 octobre. Il est poursuivi pour une longue liste de chefs d’accusation, dont “atteinte à la sécurité intérieure de l’État” et risque de lourdes peine pouvant aller jusqu’à la peine de mort.

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