Au moins 135 personnes ont été tuées et plusieurs centaines blessées dans un tremblement de terre de magnitude 7,3 qui a frappé dimanche soir le nord-est de l’Irak et des régions frontalières en Iran et en Turquie. En Iran, le bilan des victimes n’a cessé d’augmenter au fil des heures. Selon la télévision d‘État et l’agence étudiante Isna, on dénombrait 129 morts à 04H00 lundi (00h30 GMT) et quelque 300 blessés. A cela s’ajoutent six morts côté irakien, selon des chiffres encore provisoires.
Selon l’Institut géologique américain (USGS), la secousse a été enregistrée à une profondeur de 25 kilomètres à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de la ville d’Halabja, dans une zone montagneuse de la province irakienne de Souleimaniyeh. Elle a eu lieu à 18H18 GMT et a également été ressentie en Iran ainsi qu’en Turquie où ni dégâts ni victimes n’ont été enregistrés, selon les autorités.
Du côté iranien, tous les morts ont été recensés dans la province de Kermanshah, frontalière de l’Irak. Les médias publics ont appelé la population au calme. “La situation est sous contrôle dans les zones frappées par le séisme”, a assuré la télévision d‘État.
En Irak, ce tremblement de terre a fait six morts dans la province de Souleimaniyeh, dans le Kurdistan irakien, selon des responsables locaux. Dans l’ensemble de la province, des personnes sont sorties dans les rues au moment de la secousse et des dégâts matériels ont été signalés, d’après un correspondant de l’AFP.
La secousse a été ressentie pendant une vingtaine de secondes à Bagdad et parfois pour des durées plus longues dans les autres provinces d’Irak, qui ont toutes été touchées, ont témoigné des journalistes de l’AFP. Selon le site internet de l’Institut de géophysique de l’Université de Téhéran, le séisme a été suivi de nombreuses autres secousses pendant la nuit, dont au moins trois supérieures à 4,3 sur l‘échelle de Richter.
Côté iranien, les villes les plus touchées semblent être celle frontalière de Qasr-e Shirin, dans la province de Kermanshah, et Azgaleh, à une quarantaine de kilomètres au nord-est, selon les informations diffusées par les médias d‘État. “Nous sommes en train d’installer trois camps d’urgence” dans cette zone, a déclaré à la télévision d‘État le gouverneur adjoint de Kermanshah.
D’après l’agence officielle Irna, une trentaine d‘équipes de secouristes du Croissant-Rouge iranien ont été envoyées dans l’ouest de l’Iran. Interrogé par la télévision d‘État, Pir Hossein Koolivand, le chef du Service national d’urgence, a déclaré qu’il était “difficile d’envoyer des équipes de secours dans (certains) villages car les routes ont été coupées (à cause de) glissements de terrains”.
Selon le site internet de la radio-télévision d‘État, les écoles seront fermées lundi dans les provinces de Kermanshah et d’Ilam touchées par le séisme. En Irak, à Darbandakhan, et en Iran dans la province d’Ilam frontalière de l’Irak, les autorités ont appelé les habitants à dormir à l’extérieur des maisons et parfois à se déplacer par précaution. Certaines zones des deux pays sont privées d‘électricité en raison du séisme.
La secousse a également été ressentie dans le sud-est de la Turquie, une région bordée par l’Iran et l’Irak, et, dans la ville de Diyarbakir, des habitants ont quitté leurs maisons au moment du tremblement de terre, mais y sont revenus peu après.
Avec AFP
Selon l’Institut géologique américain (USGS), la secousse a été enregistrée à une profondeur de 25 kilomètres à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de la ville d’Halabja, dans une zone montagneuse de la province irakienne de Souleimaniyeh. Elle a eu lieu à 18H18 GMT et a également été ressentie en Iran ainsi qu’en Turquie où ni dégâts ni victimes n’ont été enregistrés, selon les autorités.
Du côté iranien, tous les morts ont été recensés dans la province de Kermanshah, frontalière de l’Irak. Les médias publics ont appelé la population au calme. “La situation est sous contrôle dans les zones frappées par le séisme”, a assuré la télévision d‘État.
En Irak, ce tremblement de terre a fait six morts dans la province de Souleimaniyeh, dans le Kurdistan irakien, selon des responsables locaux. Dans l’ensemble de la province, des personnes sont sorties dans les rues au moment de la secousse et des dégâts matériels ont été signalés, d’après un correspondant de l’AFP.
La secousse a été ressentie pendant une vingtaine de secondes à Bagdad et parfois pour des durées plus longues dans les autres provinces d’Irak, qui ont toutes été touchées, ont témoigné des journalistes de l’AFP. Selon le site internet de l’Institut de géophysique de l’Université de Téhéran, le séisme a été suivi de nombreuses autres secousses pendant la nuit, dont au moins trois supérieures à 4,3 sur l‘échelle de Richter.
Côté iranien, les villes les plus touchées semblent être celle frontalière de Qasr-e Shirin, dans la province de Kermanshah, et Azgaleh, à une quarantaine de kilomètres au nord-est, selon les informations diffusées par les médias d‘État. “Nous sommes en train d’installer trois camps d’urgence” dans cette zone, a déclaré à la télévision d‘État le gouverneur adjoint de Kermanshah.
D’après l’agence officielle Irna, une trentaine d‘équipes de secouristes du Croissant-Rouge iranien ont été envoyées dans l’ouest de l’Iran. Interrogé par la télévision d‘État, Pir Hossein Koolivand, le chef du Service national d’urgence, a déclaré qu’il était “difficile d’envoyer des équipes de secours dans (certains) villages car les routes ont été coupées (à cause de) glissements de terrains”.
Selon le site internet de la radio-télévision d‘État, les écoles seront fermées lundi dans les provinces de Kermanshah et d’Ilam touchées par le séisme. En Irak, à Darbandakhan, et en Iran dans la province d’Ilam frontalière de l’Irak, les autorités ont appelé les habitants à dormir à l’extérieur des maisons et parfois à se déplacer par précaution. Certaines zones des deux pays sont privées d‘électricité en raison du séisme.
La secousse a également été ressentie dans le sud-est de la Turquie, une région bordée par l’Iran et l’Irak, et, dans la ville de Diyarbakir, des habitants ont quitté leurs maisons au moment du tremblement de terre, mais y sont revenus peu après.
Avec AFP
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