Comment rester à la mode à bientôt 70 ans en écrivant des chansons françaises ? Maxime Le Forestier donne sa réponse à la question dans une interview accordée au Parisien Week-end. Selon lui, pour rester dans le coup, il ne faut pas utiliser de noms propres. Un conseil que n'a pas suivi Alain Souchon dans certaines de ses chansons. "J’adore Foule sentimentale, d’Alain Souchon, c’est un hymne. Mais les paroles "On nous Claudia Schiffer / On nous Paul-Loup Sulitzer" ne diront plus rien aux gens dans vingt ans", explique-t-il dans Le Parisien Week-end. Une interview dans laquelle Léo Ferré en prend aussi pour son grade. Il lui reproche d'avoir utilisé des mots modernes, rapidement démodés. "Prenez "Jolie môme", de Léo Ferré : "T’es toute nue sous ton pull / Y’a la rue qu’est maboule... " Eh bien, "maboule", c’était un mot à la mode dans les années 1950. Aujourd’hui, plus personne ne dit ça", analyse Maxime Le Forestier dans le quotidien qui révèle eu beaucoup de mal à chanter du Sexion d'Assaut lors d'un concert des Enfoirés. Heureusement que ce soir là, Amel Bent était là pour l'aider.
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