• il y a 6 ans
À l'approche de la Coupe du Monde en Russie, qui débutera jeudi 14 juin, chaque supporter français se souvient d'un des épisodes les plus traumatisants du football tricolore : la célèbre grève de Knysna, survenue au Mondial 2010 en Afrique du Sud. Dans une interview au Figaro publiée dimanche 10 juin au soir, le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, a donc tenu à mettre les points sur les "i". "Ça ne peut plus se faire. Cet épisode appartient au passé. Encore aujourd’hui, j’ai du mal à l’expliquer. En 2011, on a peiné pour récupérer nos sponsors, même s’ils nous ont pardonné assez vite", a estimé Noël Le Graët, avant d'expliquer pourquoi cette situation ne pouvait pas se reproduire en Russie. "On est beaucoup mieux organisés. Le président et le sélectionneur s’entendent bien, la feuille de route est claire. À l’époque, ce n’était pas le cas. La mentalité des joueurs est devenue très respectueuse du groupe. Aucun incident n’est à noter. Ils sont sans doute plus matures et mieux élevés. Didier n’a pas une armée mexicaine autour de lui, on a le meilleur staff, les meilleurs médecins. On essaie d’être exemplaires", a encore précisé le président de la FFF, qui espère, comme le reste de la France, que l'épisode sud-africain des Bleus appartient bien au passé.

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