Terr'Eau Bio - S'adapter aux mesures de Biosécurité en élevage de volaille en circuit-court
La biosécurité dans les élevages de volaille vient répondre aux épisodes d’influenza aviaire (grippe aviaire) de 2015-2016 et de 2016-2017. Le plan de biosécurité vise à maîtriser la propagation des virus pour éviter de nouvelles épidémies. La mise en place de mesures de biosécurité se fait en fonction des fermes, basée sur une analyse des risques propres à chaque site.
L’arrêté BIOSÉCURITÉ impose à chaque éleveur de volaille de définir son propre plan de biosécurité à partir d’une analyse de risques basée sur les éléments d'organisation et d'environnement de son site d’exploitation et les pratiques quotidiennes liées à l’élevage de ses animaux.
Les petits élevages plein air, en autarcie et en circuits courts, se différencient des élevages en filières longues. Plus qu’un faible nombre d’animaux et de faibles densités sur la ferme, c’est avant tout un système différent dans son organisation et sa finalité. Les mesures de biosécurité doivent être adaptées aux réalités de ce type d’élevage.
Ces mesures de biosécurité ont des conséquences importantes sur le fonctionnement des petites fermes car elles sont chronophages du fait de la présence de nombreux petits lots, mais reste néanmoins obligatoires.
Olivier PATOU, vétérinaire à l’Association des Vétérinaires Éleveurs du Millavois (AVEM), présente les obligations réglementaires de l’arrêté BIOSÉCURITÉ et les adaptations possibles dans le cadre d’un élevage en circuit-court. Il aborde les différentes stratégies d’adaptation : définition de zones, mise en place de sas, nettoyage des bâtiments et parcours, vide sanitaire, plan de lutte contre les nuisibles,…
Le GAEC de Terre Blanc (Michèle VALETTE et Christian CROS), a créé en 2012 un atelier de 1000 poules pondeuses, réparties sur 3 bâtiments, en complément de l’activité ovine laitière. Les circuits de l’exploitation du GAEC sont variés, grâce à la présence d’un centre de conditionnement agréé : magasin de producteurs, Biocoop, restaurants, cantines. L’exploitation s’est adaptée à l’arrêté BIOSÉCURITÉ en mettant en place différentes actions préventives : limitation d’accès (collecteur d’œufs extérieur, système d’alimentation automatisé), mise en place de vides sanitaires, protocoles de gestion des tenues vestimentaires,… Fort de cette expérience, ils feront partager leurs pratiques concrètes d’adaptation.
L’arrêté BIOSÉCURITÉ impose à chaque éleveur de volaille de définir son propre plan de biosécurité à partir d’une analyse de risques basée sur les éléments d'organisation et d'environnement de son site d’exploitation et les pratiques quotidiennes liées à l’élevage de ses animaux.
Les petits élevages plein air, en autarcie et en circuits courts, se différencient des élevages en filières longues. Plus qu’un faible nombre d’animaux et de faibles densités sur la ferme, c’est avant tout un système différent dans son organisation et sa finalité. Les mesures de biosécurité doivent être adaptées aux réalités de ce type d’élevage.
Ces mesures de biosécurité ont des conséquences importantes sur le fonctionnement des petites fermes car elles sont chronophages du fait de la présence de nombreux petits lots, mais reste néanmoins obligatoires.
Olivier PATOU, vétérinaire à l’Association des Vétérinaires Éleveurs du Millavois (AVEM), présente les obligations réglementaires de l’arrêté BIOSÉCURITÉ et les adaptations possibles dans le cadre d’un élevage en circuit-court. Il aborde les différentes stratégies d’adaptation : définition de zones, mise en place de sas, nettoyage des bâtiments et parcours, vide sanitaire, plan de lutte contre les nuisibles,…
Le GAEC de Terre Blanc (Michèle VALETTE et Christian CROS), a créé en 2012 un atelier de 1000 poules pondeuses, réparties sur 3 bâtiments, en complément de l’activité ovine laitière. Les circuits de l’exploitation du GAEC sont variés, grâce à la présence d’un centre de conditionnement agréé : magasin de producteurs, Biocoop, restaurants, cantines. L’exploitation s’est adaptée à l’arrêté BIOSÉCURITÉ en mettant en place différentes actions préventives : limitation d’accès (collecteur d’œufs extérieur, système d’alimentation automatisé), mise en place de vides sanitaires, protocoles de gestion des tenues vestimentaires,… Fort de cette expérience, ils feront partager leurs pratiques concrètes d’adaptation.
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