• il y a 6 ans
Les petits boutons rouges qui recouvrent le corps et démangent sont de retour en France depuis quelques semaines. Dans son dernier bulletin, publié ce mercredi, le réseau Sentinelles classe l’épidémie de varicelle en " activité modérée ". Le nombre de cas est en augmentation en France avec 24 cas pour 100 000 habitants contre 13 cas la semaine dernière. L’épidémie est particulièrement active dans sept régions françaises, notamment en Rhône-Alpes et dans le Grand Est.

Si les enfants sont les premiers touchés par la varicelle, elle est souvent bénigne pour les plus jeunes. En revanche, la maladie est beaucoup plus sévère quand elle impacte un adulte, pouvant entraîner de graves complications, comme une pneumopathie varicelleuse ou des manifestations neurologiques, type méningite ou encéphalite.

Le docteur Marie Plisson, responsable de la vaccination au CMETE (centre médical dédié à l’international) à Paris, nous explique la dangerosité de la maladie et quels sont ses signes évocateurs. Quant à un éventuel vaccin, il n’est pas forcément conseillé pour les plus jeunes.

Ces pics régionaux de varicelle ne doivent cependant pas inquiéter. Ils reviennent chaque année et s’amplifient souvent pendant les vacances scolaires. Avec le début des vacances scolaires et la fermeture des écoles, ces épidémies régionales ne vont pas pour autant s'assagir. Pendant les séjours en centres aérés ou dans les colonies de vacances, les enfants, principaux vecteur du virus, continuent à se contaminer entre eux.

En été, avec la chaleur, les démangeaisons sont moins faciles à supporter. Pour vous soulager, les médecins peuvent vous prescrire des anti-histaminiques et une crème à étaler sur les boutons.

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