L'Orchestre philharmonique de Radio France, dirigé par Mikko Frank, joue la « Tzigane » de Maurice Ravel. Concert enregistré en direct le vendredi 14 septembre, de l'Auditorium de la Maison de la Radio, à Paris.
Ayant entendu à Londres en 1922 la violoniste hongroise Jelly d’Arányi (petite nièce de Joseph Joachim) dans la Première Sonate de Béla Bartók, qu’elle venait de créer avec le compositeur au piano, Ravel composa Tzigane à son intention. Comme il l’écrit à Bartók : « À l’intention de notre amie, qui joue si aisément, vous m’avez convaincu de composer un petit morceau dont la difficulté diabolique fera revivre la Hongrie de mes rêves. » Ainsi donc, l’œuvre conjugue inspiration hongroise, ou tzigane, et virtuosité. Constituée d’un seul mouvement, cette pièce est traversée par des élans passionnés de natures diverses, commencée dans une atmosphère tendue, presque lugubre, puis terminée dans une exubérance folle.
Le violon attaque seul l’introduction, pour dégager une mélodie aux couleurs de danse tzigane où pointe déjà la dextérité. L’orchestre s’en empare, et c’est alors un dialogue fulgurant où soliste et ensemble instrumental rivalisent de virtuosité mais dans des touches toujours raffinées.
Texte par Pierre-René Serna.
Ayant entendu à Londres en 1922 la violoniste hongroise Jelly d’Arányi (petite nièce de Joseph Joachim) dans la Première Sonate de Béla Bartók, qu’elle venait de créer avec le compositeur au piano, Ravel composa Tzigane à son intention. Comme il l’écrit à Bartók : « À l’intention de notre amie, qui joue si aisément, vous m’avez convaincu de composer un petit morceau dont la difficulté diabolique fera revivre la Hongrie de mes rêves. » Ainsi donc, l’œuvre conjugue inspiration hongroise, ou tzigane, et virtuosité. Constituée d’un seul mouvement, cette pièce est traversée par des élans passionnés de natures diverses, commencée dans une atmosphère tendue, presque lugubre, puis terminée dans une exubérance folle.
Le violon attaque seul l’introduction, pour dégager une mélodie aux couleurs de danse tzigane où pointe déjà la dextérité. L’orchestre s’en empare, et c’est alors un dialogue fulgurant où soliste et ensemble instrumental rivalisent de virtuosité mais dans des touches toujours raffinées.
Texte par Pierre-René Serna.
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Musique