Le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle par la voie de Tours et le Camino Del Norte depuis Paris, Tour Saint-Jacques.
55ème étape de Boo De Piélagos à Caborredondo le 08 octobre 2017 départ à 10h00 arrivée à 19h00 – 40 Km, 9h00 de marche pause comprise.
Province Cantabrie dans la communauté autonome de la Cantabrie, Espagne.
Hier fut une belle journée, du départ le matin de Güemes jusqu’au coucher de soleil à Boo De Piélagos. Quarante et un kilomètres me confirmant mon intention de ne plus faire de pause. Plus uniquement pour une question de temps, somme toute inévitable et nécessaire... Mais par le besoin de marcher encore et toujours, d’aller de l’avant, de ressentir cette sensation de liberté que seul ce chemin m’a permis de vivre, comme je l’avais toujours rêvé.
Aucunes comparaisons avec tous ces voyages effectués depuis une trentaine d’années : de simples allers retours, obtenus dans la facilité et la simplicité du tout compris, tel un assisté. Mes voyages n’ont jamais été vraiment dans ce schéma, même si il y avait un minimum d’organisation de ma part, dans cet espace temps limité par de bons et loyaux congés payés, gagnés à la sueur de mon front. Mais aujourd’hui je préfère, et de loin, le mériter à la force de mes pieds.
Partir quand je veux et où il me plaira, du jour au lendemain, telle a toujours été ma devise. Comme un chemin qu’on décide d’emprunter, en ayant la liberté de changer à notre convenance l’itinéraire, quand on le veut, là où on le veut, ou selon les rencontres... Manger parce qu’il faut se nourrir, dormir pour le repos du nomade, le reste n’est que bénéfice... Il ne tient qu’à nous de décider de la suite, du chemin que l’on souhaite entreprendre. En essayant d’être toujours en accord avec son moi et de ne jamais se mentir.
Aujourd’hui je décide de faire une halte à Santillana Del Mar. Mais faute de refuges ouverts, nous avons été obligé de nous rabattre à Caborredondo, situé à une dizaine de kilomètres plus loin. Je dis nous car en y arrivant, j’ai recroisé la route de Sylvain accompagné de Marco, un jeune allemand que nous avions rencontré il y’a deux jours à Güemes. Avant de repartir en direction de Caborredondo, nous avons profité d’une terrasse de café pour siroter quelques bonnes bières.
À chaque jour suffit sa peine, mais la réactivité doit être de mise en toute circonstance. Le chemin m’a confirmé qu’il n’y avait pas de problèmes mais que des solutions. En un plus de deux mois sur les routes, j’ai rencontré maintes galères, soucis, problèmes me paraissant cruciaux... Mais si je devais craquer au moindre doute je n’en serais pas là aujourd’hui. Les déboires de mes débuts me paraissent futiles au regard de ce qui m’est arriver à Portugalete...
Ultreïa.
Toutes les images, vidéos et montages ont été effectués à partir d’un Iphone 6S+ IMovie pendant le Camino, entre août, septembre, octobre 2017 et publié sur https://m.facebook.com/nawac7alilapointe, l’année dernière dans sa totalité.
https://m.youtube.com
55ème étape de Boo De Piélagos à Caborredondo le 08 octobre 2017 départ à 10h00 arrivée à 19h00 – 40 Km, 9h00 de marche pause comprise.
Province Cantabrie dans la communauté autonome de la Cantabrie, Espagne.
Hier fut une belle journée, du départ le matin de Güemes jusqu’au coucher de soleil à Boo De Piélagos. Quarante et un kilomètres me confirmant mon intention de ne plus faire de pause. Plus uniquement pour une question de temps, somme toute inévitable et nécessaire... Mais par le besoin de marcher encore et toujours, d’aller de l’avant, de ressentir cette sensation de liberté que seul ce chemin m’a permis de vivre, comme je l’avais toujours rêvé.
Aucunes comparaisons avec tous ces voyages effectués depuis une trentaine d’années : de simples allers retours, obtenus dans la facilité et la simplicité du tout compris, tel un assisté. Mes voyages n’ont jamais été vraiment dans ce schéma, même si il y avait un minimum d’organisation de ma part, dans cet espace temps limité par de bons et loyaux congés payés, gagnés à la sueur de mon front. Mais aujourd’hui je préfère, et de loin, le mériter à la force de mes pieds.
Partir quand je veux et où il me plaira, du jour au lendemain, telle a toujours été ma devise. Comme un chemin qu’on décide d’emprunter, en ayant la liberté de changer à notre convenance l’itinéraire, quand on le veut, là où on le veut, ou selon les rencontres... Manger parce qu’il faut se nourrir, dormir pour le repos du nomade, le reste n’est que bénéfice... Il ne tient qu’à nous de décider de la suite, du chemin que l’on souhaite entreprendre. En essayant d’être toujours en accord avec son moi et de ne jamais se mentir.
Aujourd’hui je décide de faire une halte à Santillana Del Mar. Mais faute de refuges ouverts, nous avons été obligé de nous rabattre à Caborredondo, situé à une dizaine de kilomètres plus loin. Je dis nous car en y arrivant, j’ai recroisé la route de Sylvain accompagné de Marco, un jeune allemand que nous avions rencontré il y’a deux jours à Güemes. Avant de repartir en direction de Caborredondo, nous avons profité d’une terrasse de café pour siroter quelques bonnes bières.
À chaque jour suffit sa peine, mais la réactivité doit être de mise en toute circonstance. Le chemin m’a confirmé qu’il n’y avait pas de problèmes mais que des solutions. En un plus de deux mois sur les routes, j’ai rencontré maintes galères, soucis, problèmes me paraissant cruciaux... Mais si je devais craquer au moindre doute je n’en serais pas là aujourd’hui. Les déboires de mes débuts me paraissent futiles au regard de ce qui m’est arriver à Portugalete...
Ultreïa.
Toutes les images, vidéos et montages ont été effectués à partir d’un Iphone 6S+ IMovie pendant le Camino, entre août, septembre, octobre 2017 et publié sur https://m.facebook.com/nawac7alilapointe, l’année dernière dans sa totalité.
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