LA BPCO est une maladie aussi fréquente que mortelle. Le Dr Patrick Sinibaldi, médecin généraliste, détaille les signes qui doivent vous inquiéter. Interview.
Médisite : Dr Patrick Sinibaldi, bonjour.
Vous êtes médecin généraliste, et vous publiez aux éditions Alpen, un ouvrage
sur la BPCO.
Alors dites-nous ce que c'est que la BCPO
Patrick Sinibaldi : BCPO cela veut dire Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive.
Un groupe de maladies obstructives chroniques respiratoires, qui est une cause fréquente de mortalité en France. Et aussi une cause très fréquente d’insuffisance respiratoire. C’est une maladie qui s’installe de manière insidieuse, le plus souvent on ressent une fatigue qu’on attribue à l’âge, ou bien à l’infection respiratoire qui a traîné récemment.
On tousse, on toussote, on produit pas mal de mucus, on a une capacité musculaire réduite. Et puis ensuite on a de plus en plus de ce type d’infections, et d’ailleurs souvent la dernière infection représente l’épisode inaugural de la maladie. Ensuite viendront l’essoufflement et la fatigue.
Médisite : Qui est à risque de BPCO ?
Patrick Sinibaldi : Le tabagique dans 90% des cas il est le premier client de la BPCO. Il est d’autant plus client qu’en général il est installé dans un déni. Déni de sa consommation, et déni de la responsabilité du tabac dans l’installation de la maladie.
Ce qui retarde évidemment la consultation, le diagnostic, et la mise en route d’un éventuel traitement.
Donc il est très important que le patient comprenne que le tabac représente un danger, et que si possible, il y mette fin.
Médisite : Y a t-il des traitements contre la BPCO ?
Patrick Sinibaldi : Il y a un traitement, le traitement principal, c’est l’arrêt du tabac. Si on veut éviter que les lésions pulmonaires qui ont été mises en évidence par la spirométrie et le scanner, arrêtent de se développer. Sinon le tabagique est amené à avoir de plus en plus de lésions, ce qui va évidemment poser
ultérieurement le problème de l’installation d’une insuffisance respiratoire.
L’insuffisance respiratoire, elle, débouchera sur la mise en route d’une oxygénothérapie. On peut donc imaginer les conséquences graves que représentent pour un patient une BPCO surtout induite par le tabagisme.
Vous retrouverez tous ces éléments aux éditions Alpen, dans un ouvrage que j’ai écrit.
Médisite : Dr Patrick Sinibaldi, bonjour.
Vous êtes médecin généraliste, et vous publiez aux éditions Alpen, un ouvrage
sur la BPCO.
Alors dites-nous ce que c'est que la BCPO
Patrick Sinibaldi : BCPO cela veut dire Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive.
Un groupe de maladies obstructives chroniques respiratoires, qui est une cause fréquente de mortalité en France. Et aussi une cause très fréquente d’insuffisance respiratoire. C’est une maladie qui s’installe de manière insidieuse, le plus souvent on ressent une fatigue qu’on attribue à l’âge, ou bien à l’infection respiratoire qui a traîné récemment.
On tousse, on toussote, on produit pas mal de mucus, on a une capacité musculaire réduite. Et puis ensuite on a de plus en plus de ce type d’infections, et d’ailleurs souvent la dernière infection représente l’épisode inaugural de la maladie. Ensuite viendront l’essoufflement et la fatigue.
Médisite : Qui est à risque de BPCO ?
Patrick Sinibaldi : Le tabagique dans 90% des cas il est le premier client de la BPCO. Il est d’autant plus client qu’en général il est installé dans un déni. Déni de sa consommation, et déni de la responsabilité du tabac dans l’installation de la maladie.
Ce qui retarde évidemment la consultation, le diagnostic, et la mise en route d’un éventuel traitement.
Donc il est très important que le patient comprenne que le tabac représente un danger, et que si possible, il y mette fin.
Médisite : Y a t-il des traitements contre la BPCO ?
Patrick Sinibaldi : Il y a un traitement, le traitement principal, c’est l’arrêt du tabac. Si on veut éviter que les lésions pulmonaires qui ont été mises en évidence par la spirométrie et le scanner, arrêtent de se développer. Sinon le tabagique est amené à avoir de plus en plus de lésions, ce qui va évidemment poser
ultérieurement le problème de l’installation d’une insuffisance respiratoire.
L’insuffisance respiratoire, elle, débouchera sur la mise en route d’une oxygénothérapie. On peut donc imaginer les conséquences graves que représentent pour un patient une BPCO surtout induite par le tabagisme.
Vous retrouverez tous ces éléments aux éditions Alpen, dans un ouvrage que j’ai écrit.
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