Certains l’appellent le "membre fantôme". L’amputation peut être vécue comme la fin d’un cycle, comme si perdre un membre marquait la fin d’une vie. C’est pourtant tout l’inverse qui se passe chez ces patients hors-normes qui, pour la plupart, n’ont pas eu le choix que de subir cette lourde opération.
Après être passés sur le billard, de nombreux patients provençaux et d’autres régions se retrouvent à la Clinique Chantecler pour leur rééducation. Cet établissement, situé à proximité du quartier des 3 Lucs, dans le 12e arrondissement de Marseille, s’est fait une spécialité et une renommée dans la réadaptation et la rééducation des personnes amputées. "Ce service est historique pour l’établissement", souligne Marc Fourniès, directeur de l’établissement.
En intégrant un atelier de confection de prothèse sur le site, le personnel soignant peut gérer au mieux la réathlétisation des patients, qui pour la plupart, ne savent pas où ils mettent les pieds. "Il y a un gros écart entre ce que les chirurgiens nous disent après l’opération et ce qu’on vit réellement", détaille Nicolas Charrier, l’un des nombreux patients à être passés par le service.
Géré par le prothésiste Stéphane Liszez, cet atelier pas comme les autres a une réelle vocation sociale. "C’est très compliqué de faire comprendre d'une personne qui vient de perdre un membre que la vie continue et qu’il faut se battre", explique le spécialiste. Se battre, c’est bien là le combat que s’apprêtent à mener les 300 patients annuels qui passent entre les mains des prothésistes.
Après être passés sur le billard, de nombreux patients provençaux et d’autres régions se retrouvent à la Clinique Chantecler pour leur rééducation. Cet établissement, situé à proximité du quartier des 3 Lucs, dans le 12e arrondissement de Marseille, s’est fait une spécialité et une renommée dans la réadaptation et la rééducation des personnes amputées. "Ce service est historique pour l’établissement", souligne Marc Fourniès, directeur de l’établissement.
En intégrant un atelier de confection de prothèse sur le site, le personnel soignant peut gérer au mieux la réathlétisation des patients, qui pour la plupart, ne savent pas où ils mettent les pieds. "Il y a un gros écart entre ce que les chirurgiens nous disent après l’opération et ce qu’on vit réellement", détaille Nicolas Charrier, l’un des nombreux patients à être passés par le service.
Géré par le prothésiste Stéphane Liszez, cet atelier pas comme les autres a une réelle vocation sociale. "C’est très compliqué de faire comprendre d'une personne qui vient de perdre un membre que la vie continue et qu’il faut se battre", explique le spécialiste. Se battre, c’est bien là le combat que s’apprêtent à mener les 300 patients annuels qui passent entre les mains des prothésistes.
Category
🗞
News