Julien Martineau et l'Orchestre philharmonique de Radio France sous la direction de Rinaldo Alessandrini interprète le Concerto pour mandoline, cordes et basse continue en ut majeur RV 425 d'Antonio Vivaldi. Extrait du concert de noël donné le 21 décembre 2018.
Auteur de nombreux opéras et d’une abondante œuvre religieuse, Vivaldi est resté pour la postérité l’homme des 500 concertos. Parmi ceux-ci, l’auteur étant lui-même violoniste, le violon se taille naturellement la part du lion – il s’en trouve même un inspiré par la nuit de Noël : « Il riposo » (« Le Repos », RV 270). Sensible à la couleur des timbres, Vivaldi n’en a pas moins composé des concertos pour toutes sortes d’instruments : flûte, hautbois, basson, violoncelle, mais aussi mandoline (RV 425) et luth (RV 93, adopté par tous les mandolinistes), dont la sonorité de cordes pincées évoque irrésistiblement les « donneurs de sérénade » de l’ancien temps. Ces deux derniers concertos suivent les règles du genre. Dans le premier et le dernier mouvements, pleins de gaîté et d’entrain, les interventions virtuoses du soliste alternent avec les ritournelles d’un orchestre à cordes que Vivaldi invite même (dans RV 425) à jouer pizzicato (en pinçant les cordes), si le chef le décide. Au centre, les mouvements lents adoptent une ambiance intime et quasi nocturne : la parole ici est au soliste autour duquel l’orchestre forme une sorte de toile de fond.
Auteur de nombreux opéras et d’une abondante œuvre religieuse, Vivaldi est resté pour la postérité l’homme des 500 concertos. Parmi ceux-ci, l’auteur étant lui-même violoniste, le violon se taille naturellement la part du lion – il s’en trouve même un inspiré par la nuit de Noël : « Il riposo » (« Le Repos », RV 270). Sensible à la couleur des timbres, Vivaldi n’en a pas moins composé des concertos pour toutes sortes d’instruments : flûte, hautbois, basson, violoncelle, mais aussi mandoline (RV 425) et luth (RV 93, adopté par tous les mandolinistes), dont la sonorité de cordes pincées évoque irrésistiblement les « donneurs de sérénade » de l’ancien temps. Ces deux derniers concertos suivent les règles du genre. Dans le premier et le dernier mouvements, pleins de gaîté et d’entrain, les interventions virtuoses du soliste alternent avec les ritournelles d’un orchestre à cordes que Vivaldi invite même (dans RV 425) à jouer pizzicato (en pinçant les cordes), si le chef le décide. Au centre, les mouvements lents adoptent une ambiance intime et quasi nocturne : la parole ici est au soliste autour duquel l’orchestre forme une sorte de toile de fond.
Category
🎵
Musique