Une explosion au gaz a ravagé une partie d’un immeuble d’habitation de l’Oural en Russie lundi 31 décembre, tuant au moins 37 personnes, dont quatre enfants, selon le bilan provisoire publié ce jeudi matin. Les secouristes continuent leurs recherches. Mardi, ils ont retrouvé dans les gravats un bébé vivant.
Au moins 37 personnes, dont quatre enfants, ont perdu la vie dans l’explosion due au gaz qui a ravagé un immeuble d’habitation de l’Oural en Russie, lundi 31 décembre, selon un bilan du ministère russe des Situations d’urgence établi ce jeudi 3 janvie au matin.
Ls sauveteurs continuent de fouiller les décombres par un froid glacial. Situé à Magnitogorsk, une ville industrielle à 1 700 km à l'est de Moscou, le bâtiment de dix étages s'est en partie effondré, 48 appartements ayant été dévastés.
Sur les 37 corps récupérés par les secours, 22 ont pu jusqu'ici être identifiés, a déclaré le ministère des Situations d'urgence cité par les agences russes.
Le Comité fédéral d'enquête poursuit son enquête sur les causes de l'effondrement. Il a précisé qu'aucune trace d'explosifs n'avait été découverte sur le site.
Les recherches continuent
Les secouristes travaillent encore, qui sont toujours sans nouvelles d'une dizaine de personnes. « Le travail sur place continue », ajoute le ministère précisant que des débris sur 800 m2 avaient été dégagés du site durant les dernières 24 heures et chargés dans cinquante camions.
L’explosion est survenue tôt lundi 31 décembre à Magnitogorsk, une ville industrielle de la région de Tchéliabinsk, à quelque 1 700 kilomètres à l’est de Moscou, dans les montagnes de l’Oural. Près de 1 100 personnes habitaient dans ce bâtiment en béton construit en 1973, à l’époque soviétique.
Les secouristes, qui travaillent par un froid glacial, ont dégagé mardi 1er janvier des gravats un bébé de dix mois vivant.Des images télévisées l’ont montré sur un lit d’hôpital, veillé par sa mère en larmes. Des responsables de la santé à Moscou ont indiqué qu’il était dans un état grave mais stable, après avoir souffert d’engelures ainsi que d’un traumatisme crânien et de plusieurs fractures.
« Nous sommes tous en deuil »
Des fleurs et des bougies s’amoncelaient près du site de l’explosion en hommage aux victimes alors que le gouverneur de la région a décrété une journée de deuil mercredi 2 janvier. « Nous sommes tous en deuil », a confié un homme à la télévision Rossiya 24, « presque tout le monde dans la ville connaissait quelqu’un » touché par l’accident.
Le Comité d’enquête russe, organisme chargé des principales investigations dans le pays, a annoncé mardi soir qu’aucune trace d’explosifs ou de leurs composants n’avait été découverte sur les décombres déjà déblayés, sur fond de rumeurs avancées par certains médias locaux selon lesquelles l’explosion aurait été due à un attentat. Ces rumeurs se sont accélérées après une autre explosion mardi soir dans un minibus, également à Magnitogorsk, qui a fait trois morts, selon les autorités locales. Les autorités n’ont fait aucun lien entre les deux incidents.
Le président russe Vladimir Poutine s’était rendu lundi 31 décembre immédiatement sur les lieux. Une enquête a été ouverte, mais les services russes de sécurité (FSB) ont confirmé qu’une explosion de gaz avait été à l’origine du drame.
Les explosions de gaz meurtrières sont relativement communes en Russie car la plupart des infrastructures remontent à l’époque soviétique et les normes de sécurité sont souvent ignorées. Située dans une région dont le sous-sol est riche en minerais, Magnitogorsk, qui compte 400 000 habitants, abrite l’une des principales aciéries de Russie.
Au moins 37 personnes, dont quatre enfants, ont perdu la vie dans l’explosion due au gaz qui a ravagé un immeuble d’habitation de l’Oural en Russie, lundi 31 décembre, selon un bilan du ministère russe des Situations d’urgence établi ce jeudi 3 janvie au matin.
Ls sauveteurs continuent de fouiller les décombres par un froid glacial. Situé à Magnitogorsk, une ville industrielle à 1 700 km à l'est de Moscou, le bâtiment de dix étages s'est en partie effondré, 48 appartements ayant été dévastés.
Sur les 37 corps récupérés par les secours, 22 ont pu jusqu'ici être identifiés, a déclaré le ministère des Situations d'urgence cité par les agences russes.
Le Comité fédéral d'enquête poursuit son enquête sur les causes de l'effondrement. Il a précisé qu'aucune trace d'explosifs n'avait été découverte sur le site.
Les recherches continuent
Les secouristes travaillent encore, qui sont toujours sans nouvelles d'une dizaine de personnes. « Le travail sur place continue », ajoute le ministère précisant que des débris sur 800 m2 avaient été dégagés du site durant les dernières 24 heures et chargés dans cinquante camions.
L’explosion est survenue tôt lundi 31 décembre à Magnitogorsk, une ville industrielle de la région de Tchéliabinsk, à quelque 1 700 kilomètres à l’est de Moscou, dans les montagnes de l’Oural. Près de 1 100 personnes habitaient dans ce bâtiment en béton construit en 1973, à l’époque soviétique.
Les secouristes, qui travaillent par un froid glacial, ont dégagé mardi 1er janvier des gravats un bébé de dix mois vivant.Des images télévisées l’ont montré sur un lit d’hôpital, veillé par sa mère en larmes. Des responsables de la santé à Moscou ont indiqué qu’il était dans un état grave mais stable, après avoir souffert d’engelures ainsi que d’un traumatisme crânien et de plusieurs fractures.
« Nous sommes tous en deuil »
Des fleurs et des bougies s’amoncelaient près du site de l’explosion en hommage aux victimes alors que le gouverneur de la région a décrété une journée de deuil mercredi 2 janvier. « Nous sommes tous en deuil », a confié un homme à la télévision Rossiya 24, « presque tout le monde dans la ville connaissait quelqu’un » touché par l’accident.
Le Comité d’enquête russe, organisme chargé des principales investigations dans le pays, a annoncé mardi soir qu’aucune trace d’explosifs ou de leurs composants n’avait été découverte sur les décombres déjà déblayés, sur fond de rumeurs avancées par certains médias locaux selon lesquelles l’explosion aurait été due à un attentat. Ces rumeurs se sont accélérées après une autre explosion mardi soir dans un minibus, également à Magnitogorsk, qui a fait trois morts, selon les autorités locales. Les autorités n’ont fait aucun lien entre les deux incidents.
Le président russe Vladimir Poutine s’était rendu lundi 31 décembre immédiatement sur les lieux. Une enquête a été ouverte, mais les services russes de sécurité (FSB) ont confirmé qu’une explosion de gaz avait été à l’origine du drame.
Les explosions de gaz meurtrières sont relativement communes en Russie car la plupart des infrastructures remontent à l’époque soviétique et les normes de sécurité sont souvent ignorées. Située dans une région dont le sous-sol est riche en minerais, Magnitogorsk, qui compte 400 000 habitants, abrite l’une des principales aciéries de Russie.
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