• il y a 5 ans
Elodie Martinie-Cousty, au nom de la Délégation à l'Outre-mer pour la contribution co-rapportée avec Didier Guénant-Jeanson.

La fréquence des dernières crises (terres rares, cobalt, aluminium...) risque fortement de s'accentuer, au fur et à mesure de l'augmentation de la demande mondiale portée par la croissance de la population et du niveau de vie. La dépendance française à ces métaux, essentiellement importés, est une réalité pour ses industries de l'automobile, du spatial, de la défense, de l'aéronautique.

Le métal le plus facile à obtenir étant celui qu'on ne consomme pas, toutes les solutions d'économie circulaire doivent être mises en œuvre. En cela, la dépendance aux métaux stratégiques n'est qu'un des aspects de la question de la soutenabilité de notre mode de développement. Au-delà, il faut également retrouver les conditions de sérénité qui permettront d'augmenter les ressources minières nationales.

L'avis propose 17 préconisations incluant l'importance de l'analyse du cycle de la matière (de l'approvisionnement, l'écoconception au recyclage), l'économie sociale et solidaire, le rôle des consommateurs. Plus qu'une question de matières rares, se libérer de la dépendance aux métaux stratégiques est une question de matière grise.

https://www.lecese.fr/travaux-du-cese/saisines/la-dependance-aux-metaux-strategiques-quelles-solutions-pour-l-economie-ns182410

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