Il est deux heures du matin, le brouillard est épais en ce mois de novembre sur la route départementale 14 qui relie Aix-en-Provence à Puyricard. Dans le silence de la nuit, un motard approche d’une zone de travaux, le feu clignotant orange qui se reflète sur la visière ne lui permet pas de voir le terre-plein de séparation des voies vierge de toutes bandes réfléchissantes.
Prudent, Louis Argence rentre chez lui après une longue soirée de révisions dans l’espoir d’obtenir son diplôme d’ostéopathe. Au moment de remettre les gaz, c’est le choc. L’étudiant de 26 ans décolle au contact du béton, suivi par sa moto qui va lui retomber de plein fouet sur le corps avant de l’entraîner au fond d’un fossé en bord de route.
"Il faisait froid, sur le coup je suis tombé dans les pommes. C’est comme un cauchemar dont on se réveille en sueur puis au réveil, la douleur nous ramène à la réalité", se remémore Louis. Ostéopathe de formation, il connaît son corps et surtout les gestes de premier secours.
"Mon objectif, c’était de ne pas m’endormir, je me donnais des coups dans le casque pour rester éveillé. Je ne pouvais pas bouger le dos donc je savais qu’il était touché, je ne voulais pas regarder ma jambe de peur de faire un malaise. Il fallait surtout que je sorte de là car mon portable avait glissé de ma poche, donc aucun moyen de contacter les secours."
Prudent, Louis Argence rentre chez lui après une longue soirée de révisions dans l’espoir d’obtenir son diplôme d’ostéopathe. Au moment de remettre les gaz, c’est le choc. L’étudiant de 26 ans décolle au contact du béton, suivi par sa moto qui va lui retomber de plein fouet sur le corps avant de l’entraîner au fond d’un fossé en bord de route.
"Il faisait froid, sur le coup je suis tombé dans les pommes. C’est comme un cauchemar dont on se réveille en sueur puis au réveil, la douleur nous ramène à la réalité", se remémore Louis. Ostéopathe de formation, il connaît son corps et surtout les gestes de premier secours.
"Mon objectif, c’était de ne pas m’endormir, je me donnais des coups dans le casque pour rester éveillé. Je ne pouvais pas bouger le dos donc je savais qu’il était touché, je ne voulais pas regarder ma jambe de peur de faire un malaise. Il fallait surtout que je sorte de là car mon portable avait glissé de ma poche, donc aucun moyen de contacter les secours."
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