L’ancien président roumain Ion Iliescu va être jugé pour son rôle dans les événements sanglants qui ont suivi le soulèvement anticommuniste et la chute de Nicolae Ceausescu en 1989.
« Il s’agit d’un moment particulièrement important pour la justice roumaine qui accomplit une dette d’honneur envers l’Histoire ». C’est avec solennité que le procureur Augustin Lazar a présenté, à Bucarest, l’acte de renvoi en justice de Ion Iliescu. L’ancien président de la Roumanie va être jugé pour « crimes contre l’humanité » pour son rôle dans les événements sanglants qui ont suivi le soulèvement anticommuniste et la chute de Nicolae Ceausescu en 1989.
Les poursuites concernent les tirs ayant fait des centaines de morts dans les jours qui ont suivi la fuite de l’ancien dictateur le 22 décembre 1989 sur fond de manifestations anticommunistes massives.
Ion Iliescu, ancien dignitaire communiste aujourd’hui âgé de 89 ans, est accusé d’avoir été derrière une « vaste opération de diversion et de désinformation » qui a créé une « psychose généralisée marquée par des tirs chaotiques et fratricides », selon le parquet.
Cette opération devait permettre au Front du salut national (FSN) qu’il dirigeait « d’accéder au pouvoir et d’obtenir une légitimité aux yeux du peuple ».
Au total 862 personnes sont mortes et plus de 2 150 ont été blessées dans ces circonstances troubles, victimes, selon la version officielle de l’époque, de mystérieux « terroristes » fidèles à l’ancien dictateur. La répression du soulèvement anticommuniste ordonnée par Ceausescu avait elle fait environ 200 morts.
« Il s’agit d’un moment particulièrement important pour la justice roumaine qui accomplit une dette d’honneur envers l’Histoire ». C’est avec solennité que le procureur Augustin Lazar a présenté, à Bucarest, l’acte de renvoi en justice de Ion Iliescu. L’ancien président de la Roumanie va être jugé pour « crimes contre l’humanité » pour son rôle dans les événements sanglants qui ont suivi le soulèvement anticommuniste et la chute de Nicolae Ceausescu en 1989.
Les poursuites concernent les tirs ayant fait des centaines de morts dans les jours qui ont suivi la fuite de l’ancien dictateur le 22 décembre 1989 sur fond de manifestations anticommunistes massives.
Ion Iliescu, ancien dignitaire communiste aujourd’hui âgé de 89 ans, est accusé d’avoir été derrière une « vaste opération de diversion et de désinformation » qui a créé une « psychose généralisée marquée par des tirs chaotiques et fratricides », selon le parquet.
Cette opération devait permettre au Front du salut national (FSN) qu’il dirigeait « d’accéder au pouvoir et d’obtenir une légitimité aux yeux du peuple ».
Au total 862 personnes sont mortes et plus de 2 150 ont été blessées dans ces circonstances troubles, victimes, selon la version officielle de l’époque, de mystérieux « terroristes » fidèles à l’ancien dictateur. La répression du soulèvement anticommuniste ordonnée par Ceausescu avait elle fait environ 200 morts.
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