Y a-t-il eu entente frauduleuse entre l'entreprise française Spanghero et un négociant néerlandais pour écouler de la viande de cheval pour du bœuf ? Le tribunal correctionnel de Paris rend mardi son jugement dans le volet le plus retentissant du scandale international des « lasagnes au cheval ».
Lors du procès qui s'est déroulé en janvier et février, le parquet avait requis de la prison ferme contre les deux principaux prévenus, dénonçant une fraude aux « effets catastrophiques », « organisée de concert » entre les Pays-Bas et la France.
Dans cette affaire, « l'une des plus importantes fraudes alimentaires de ces dernières années », « la traçabilité a été méticuleusement torpillée » dans des entrepôts néerlandais puis en Occitanie chez Spanghero, avait fustigé la procureure.
Le scandale, qui n'avait eu aucune conséquence sanitaire, avait éclaté au Royaume-Uni début 2013 et s'était propagé à toute l'Europe. Des marques comme Findus et Picard avaient découvert que les lasagnes et autres plats préparés « pur bœuf » qu'ils commercialisaient contenaient en fait, pour des milliers d'entre eux, du cheval.
Lors du procès qui s'est déroulé en janvier et février, le parquet avait requis de la prison ferme contre les deux principaux prévenus, dénonçant une fraude aux « effets catastrophiques », « organisée de concert » entre les Pays-Bas et la France.
Dans cette affaire, « l'une des plus importantes fraudes alimentaires de ces dernières années », « la traçabilité a été méticuleusement torpillée » dans des entrepôts néerlandais puis en Occitanie chez Spanghero, avait fustigé la procureure.
Le scandale, qui n'avait eu aucune conséquence sanitaire, avait éclaté au Royaume-Uni début 2013 et s'était propagé à toute l'Europe. Des marques comme Findus et Picard avaient découvert que les lasagnes et autres plats préparés « pur bœuf » qu'ils commercialisaient contenaient en fait, pour des milliers d'entre eux, du cheval.
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