• il y a 16 ans
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A Douai (Nord), s'ouvrait lundi le procès de David da Costa, accusé d'avoir fait subir un véritable calvaire à Marc, un enfant de cinq ans mort sous ses coups. Parmi les huit autres accusés, Isabelle Gosselin, la mère du garçon, encourt également la réclusion à perpétuité pour complicité. Si elle assume les faits, elle nie le "défaut de soins" dont fait état l'acte d'accusation.

Isabelle Gosselin, 35 ans, a d'abord évoqué sa vie d'une voix calme et posée. Fille de commerçants, elle parle d'une enfance "sans problème". Mère d'un autre fils de 9 ans et demi, elle dit que ses "enfants étaient tout pour" elle, mais qu'elle a été aveugle "parce qu'amoureuse". La jeune femme a eu, selon ses dires, un "coup de foudre" pour David da Costa, 38 ans.

Mère poule devenue complice ?
Mais contrairement à son compagnon, Isabelle Gosselin a bénéficié de témoignages plutôt favorables. Une enquêtrice a dit à la barre que "tous ceux qui avaient fréquenté autrefois Isabelle la décrivent comme une mère poule". Son ex-mari, divorcé en 2002, la décrit également comme "une bonne mère pour ses enfants".

Isabelle Gosselin reconnaît toutefois les faits, assumant sa complicité de torture et barbarie. En revanche, elle conteste le défaut de soins. Elle affirme qu'elle a "toujours soigné son enfant lorsqu'il était blessé". Au cours de l'audience, une explication des violences s'est profilée sans se confirmer. Elle a été enceinte de David da Costa, mais selon elle, la "grossesse n'a pas pu aller à son terme".

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