Documentaire sur Canal + : La bataille de Solférino
Ségolène Royal: "Je ne suis pas un accident de l'Histoire"
Un documentaire, diffusé le 21 novembre sur Canal +, retrace les coulisses de la bataille du congrès et, notamment, le parcours de l'ex-candidate à l'Elysée. A ne pas rater.
Il y a la face visible de la guerre des chefs: les petites phrases, les déclarations, les réunions militantes. Et puis, derrière le verbe, il y a des hommes et des femmes embarqués dans une querelle de succession d'une grande violence. C'est ce que raconte Thierry Dagiral dans un documentaire enlevé et impertinent, qui sera diffusé après l'élection du nouveau premier secrétaire.
Pendant quinze mois, le journaliste a suivi en coulisses la longue marche de Ségolène Royal, des règlements de comptes de l'après-présidentielle au congrès. En octobre 2007, Ségolène Royal broie du noir dans la voiture-bar d'un TGV. Lionel Jospin vient de la qualifier de "personnage secondaire de la vie politique". Son regard s'évade par la fenêtre du train: "Je ne suis pas un accident de l'Histoire, ni un bouton d'acné qui va disparaître, ni l'éruption volcanique de militants qui se seraient fait avoir par les sondages."
La caméra s'immisce ensuite dans les cuisines du congrès: jospiniens, fabiusiens, strauss-kahniens et autres s'organisent. L'outsider Pierre Moscovici entre dans la danse, en arpentant le terrain. Dans un porte-à-porte cocasse, l'habitué du Flore, à Paris, semble un peu perdu dans une cage d'escalier de HLM... Martine Aubry, de son côté, réfléchit avec les siens à sa stratégie Internet. L'objectif se braque à nouveau sur le sillage de Ségolène Royal. Plus rock star que jamais dans les loges du Zénith, avant l'essayage de sa robe. Plus politique, ensuite, dans son QG du boulevard Raspail, le soir du vote des militants: "Le souffle de la présidentielle est toujours là", assure-t-elle. Royal salue la performance de Benoît Hamon en ces termes: "Il n'a pas trempé dans les peaux de banane de la campagne présidentielle."
Ségolène Royal: "Je ne suis pas un accident de l'Histoire"
Un documentaire, diffusé le 21 novembre sur Canal +, retrace les coulisses de la bataille du congrès et, notamment, le parcours de l'ex-candidate à l'Elysée. A ne pas rater.
Il y a la face visible de la guerre des chefs: les petites phrases, les déclarations, les réunions militantes. Et puis, derrière le verbe, il y a des hommes et des femmes embarqués dans une querelle de succession d'une grande violence. C'est ce que raconte Thierry Dagiral dans un documentaire enlevé et impertinent, qui sera diffusé après l'élection du nouveau premier secrétaire.
Pendant quinze mois, le journaliste a suivi en coulisses la longue marche de Ségolène Royal, des règlements de comptes de l'après-présidentielle au congrès. En octobre 2007, Ségolène Royal broie du noir dans la voiture-bar d'un TGV. Lionel Jospin vient de la qualifier de "personnage secondaire de la vie politique". Son regard s'évade par la fenêtre du train: "Je ne suis pas un accident de l'Histoire, ni un bouton d'acné qui va disparaître, ni l'éruption volcanique de militants qui se seraient fait avoir par les sondages."
La caméra s'immisce ensuite dans les cuisines du congrès: jospiniens, fabiusiens, strauss-kahniens et autres s'organisent. L'outsider Pierre Moscovici entre dans la danse, en arpentant le terrain. Dans un porte-à-porte cocasse, l'habitué du Flore, à Paris, semble un peu perdu dans une cage d'escalier de HLM... Martine Aubry, de son côté, réfléchit avec les siens à sa stratégie Internet. L'objectif se braque à nouveau sur le sillage de Ségolène Royal. Plus rock star que jamais dans les loges du Zénith, avant l'essayage de sa robe. Plus politique, ensuite, dans son QG du boulevard Raspail, le soir du vote des militants: "Le souffle de la présidentielle est toujours là", assure-t-elle. Royal salue la performance de Benoît Hamon en ces termes: "Il n'a pas trempé dans les peaux de banane de la campagne présidentielle."
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