Le rejet de la candidature de Sylvie Goulard à la Commission européenne n’a pas surpris notre invité. «Dès le début, Sylvie Goulard, c’était assez clair que ça ne collait pas, estime-t-il. Mais Jean-Yves le Drian a eu tout à fait raison hier de banaliser la chose ! (…) Mais Sylvie Goulard a de grandes qualités de compétences, de connaissances linguistiques, de connaissances des affaires européennes mais il y avait derrière tout ça tout un ensemble de choses qui n’allaient pas (…) La réaction de Macron, elle, était inopportune et disproportionnée».
Il ajoute: «Il n’y a pas de raison d’être en colère, c’est une procédure ! La présidente de la Commission décide seule, ce que n’admettent pas les autorités françaises.» Aujourd’hui, l’Elysée souhaite laisser passer un peu de temps avant de désigner un prochain candidat commissaire français ajoutant que l’essentiel «est de garder le portefeuille». Un raisonnement qui fait bondir l’élu : «C’est une vision extrêmement particulière du fonctionnement des institutions communautaires ! Le portefeuille, la répartition des compétences de la Commission entre les différents commissaires, est de la compétence exclusive de la présidente de la Commission ! (…) Cela prouve qu’on est dans ce pays complètement étranger à la logique de ce que sont les institutions européennes ! (…) Non, aucun portefeuille n’a été dévolu à la France, il a été dévolu à un titulaire, on verra qui on sort ! (…) Je pense qu’Emmanuel Macron n’a pas perçu ce qu’était exactement le système instiutionnel européen.»
Alors que la polémique enfle autour du port du voile, Jean-Louis Bourlanges explique : «Je ne m’enflamme pas là-dessus, c’est un très grave problème et il faut savoir exactement ce qu’on condamne. Historiquement, le voile n’est pas un instrument religieux mais c’est devenu un signe d’asservissement de la femme (…) Le vrai problème, c’est quand le visage est dissimulé».
Il ajoute: «Il n’y a pas de raison d’être en colère, c’est une procédure ! La présidente de la Commission décide seule, ce que n’admettent pas les autorités françaises.» Aujourd’hui, l’Elysée souhaite laisser passer un peu de temps avant de désigner un prochain candidat commissaire français ajoutant que l’essentiel «est de garder le portefeuille». Un raisonnement qui fait bondir l’élu : «C’est une vision extrêmement particulière du fonctionnement des institutions communautaires ! Le portefeuille, la répartition des compétences de la Commission entre les différents commissaires, est de la compétence exclusive de la présidente de la Commission ! (…) Cela prouve qu’on est dans ce pays complètement étranger à la logique de ce que sont les institutions européennes ! (…) Non, aucun portefeuille n’a été dévolu à la France, il a été dévolu à un titulaire, on verra qui on sort ! (…) Je pense qu’Emmanuel Macron n’a pas perçu ce qu’était exactement le système instiutionnel européen.»
Alors que la polémique enfle autour du port du voile, Jean-Louis Bourlanges explique : «Je ne m’enflamme pas là-dessus, c’est un très grave problème et il faut savoir exactement ce qu’on condamne. Historiquement, le voile n’est pas un instrument religieux mais c’est devenu un signe d’asservissement de la femme (…) Le vrai problème, c’est quand le visage est dissimulé».
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