La privatisation de la Française des Jeux est lancée et la majorité du capital va être mis sur le marché. La caractéristique principale de cette privatisation c’est qu’elle va tenter de renouer avec les privatisations populaires. Quel est l’objectif ? «Réaliser une belle opération de privatisation ! explique notre invité. Nous cédons en effet la majorité du capital et nous aurons deux tranches : une institutionnelle et une tranche réservée aux particuliers (…) et nous souhaitons qu’elle soit la plus large possible !».
Concrètement, comment cela va se dérouler ? «Nous allons ouvrir les réservations à partir du 7 novembre pour à peu près deux semaines. Nous souhaitons que les particuliers puissent le faire sur un PEA puisqu’il y a un avantage fiscal qui y est lié. Nous essayons de trouver des incitations pour que les futurs actionnaires gardent leurs actions, raison pour laquelle nous prévoyons d’attribuer une action gratuite pour dix actions achetées dès lors que les futurs épargnants garderont ces titres 18 mois».
Il ajoute : «Ce qui est clair, c’est que nous n’allons pas être dans la même configuration que les opérations précédentes comme Suez car la règlementation sur la distribution des produits financiers par les banques a changé depuis la crise de 2008 (…) et elle interdit désormais aux banques de faire la promotion de produits financiers, d’aller chercher les clients».
Concernant la privatisation bloquée d’ADP, Martin Vial note : «Il y a depuis 2017 l’idée que l’Etat doit se concentrer en tant qu’actionnaire sur ce qui relève de la souveraineté nationale et quelques entreprises malheureusement qu’il faut secourir, comme PSA. Les autres participations, nous avons vocation à nous en dégager et à investir dans l’innovation».
Renault fait donc partie de ces entreprises dont l’Etat a vocation de se dégager ? «Il ne s’agit pas de s’en dégager n’importe comment. Il faut que l’actionnariat de ces entreprises soit stabilisé sur le long terme, note Martin Vial, évidemment avec des actionnaires français et européens. Et il faut que sur le plan patrimonial, ces opérations se fassent à un moment où la valeur de l’entreprise est bonne».
Concrètement, comment cela va se dérouler ? «Nous allons ouvrir les réservations à partir du 7 novembre pour à peu près deux semaines. Nous souhaitons que les particuliers puissent le faire sur un PEA puisqu’il y a un avantage fiscal qui y est lié. Nous essayons de trouver des incitations pour que les futurs actionnaires gardent leurs actions, raison pour laquelle nous prévoyons d’attribuer une action gratuite pour dix actions achetées dès lors que les futurs épargnants garderont ces titres 18 mois».
Il ajoute : «Ce qui est clair, c’est que nous n’allons pas être dans la même configuration que les opérations précédentes comme Suez car la règlementation sur la distribution des produits financiers par les banques a changé depuis la crise de 2008 (…) et elle interdit désormais aux banques de faire la promotion de produits financiers, d’aller chercher les clients».
Concernant la privatisation bloquée d’ADP, Martin Vial note : «Il y a depuis 2017 l’idée que l’Etat doit se concentrer en tant qu’actionnaire sur ce qui relève de la souveraineté nationale et quelques entreprises malheureusement qu’il faut secourir, comme PSA. Les autres participations, nous avons vocation à nous en dégager et à investir dans l’innovation».
Renault fait donc partie de ces entreprises dont l’Etat a vocation de se dégager ? «Il ne s’agit pas de s’en dégager n’importe comment. Il faut que l’actionnariat de ces entreprises soit stabilisé sur le long terme, note Martin Vial, évidemment avec des actionnaires français et européens. Et il faut que sur le plan patrimonial, ces opérations se fassent à un moment où la valeur de l’entreprise est bonne».
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