Entretien du 2 octobre 2019 avec Hubert Landier « à travers le monde d’après »

  • il y a 4 ans
Hubert Landier est venu à l’IUT Bordeaux-Montaigne (CRM) présenter son premier roman "À travers le monde d’après" écrit en 2018.
Hubert Landier est universitaire et consultant en relations sociales. Les premières questions s’articulent autour des choix d’écriture de l’auteur. Il considère le narrateur du livre comme sa propre personne : « Le Vieux », personnage principal du roman . De plus, tous les faits dans le roman sont tirés de sa propre expérience. L’auteur explique également qu’il écrit depuis son plus jeune âge.
Nous lui avons posé de nombreuses questions quant à son point de vue sur la société actuelle, la possibilité d’une fin de notre monde auxquelles il répondit avec la plus grande joie. Il nous est apparu alors comme quelqu’un de très ouvert ayant beaucoup réfléchi au sujet. Selon lui, la fin de notre ère est inévitable si nous continuons comme cela mais ça ne serait pas forcément une mauvaise chose. Une nouvelle civilisation pourrait nous faire revenir à des valeurs fondamentales, moins superficielles, comme penser à autrui avant de penser à son smartphone etc… Car oui selon l’auteur, nous appartenons à plusieurs générations totalement dépendantes des nouvelles technologies et avons du mal à passer une semaine sans Google ou les réseaux sociaux… Nous sommes tous responsables de la situation bancale de notre société actuelle. Mais comme il nous le répéta à plusieurs reprises durant l’interview, une civilisation peut disparaître, cela apparaît même comme nécessaire. Il prit ainsi pour exemple les civilisations Aztèques, les Mayas, les Khmers ou encore les Romains.
Comment Hubert Landier imagine l’éducation dans une civilisation totalement nouvelle ? Faut-il apprendre la lecture, l’écriture aux nouveau-nés de ce nouveau monde ? L’auteur nous avoue alors ne pas savoir lui-même car il s’agit-là d’une question délicate. Oui les enfants auront besoin d’une éducation mais est-ce réellement utile de leur apprendre des choses de l’ancien monde quand le nouveau monde nécessite tellement de savoirs ancestraux, pour assurer la survie…
Le sujet de la ville comme un environnement hostile revient très souvent dans le roman d’Hubert Landier. Pour l’auteur, les personnes vivant en ville sont incapables de vivre sans la technologie, ce sont elles les plus dépendantes à celle-ci. Cependant, l’auteur reconnait que de plus en plus de citadins s'intéressent à l’environnement avec par exemple la création de jardins partagés. Mais malgré tout, dans un nouveau monde, les plus aptes à survivre sont les hommes sachant cultiver la terre et s’en nourrir, se plaçant ainsi en quasi autosuffisance. L’auteur évoqua ainsi le cas du marché de Saint-Jean (région Toulousaine), où une dame fabrique elle-même les yaourts qu'elle commercialise.

Synthèse réalisée par Delphine DESROCHES, Zoé GIOUX, Augustin MEYERS, Sabrina OLASAGASTI, Clara REYNAUD
IUT Bordeaux-Montaigne Communication des Organisations promotion 2019-2020

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