Un an cloué au sol, c'est un record dans l'histoire de l'aviation. L'immobilisation après un accident ne dépasse généralement pas quelques heures, voire quelques jours. Aujourd'hui, les prévisions de remise en service du Boeing 737 MAX ne reposent pas sur des déclarations de l'avionneur, qui fait plutôt profil bas et ne veut pas faire pression sur l'autorité certificatrice. Boeing toutefois a signé des protocoles d'accord avec au moins deux de ses gros sous-traitants. Ils permettent certaines déductions sur une éventuelle remise en service. Pour redémarrer la production du B737 MAX, Boeing doit d'abord commencer à livrer les appareils déjà stockés sur les parkings de ses usines ainsi que sur de nombreux aérodromes de l'Ouest américain. Depuis un an, il y en a près de 400, attendant d'être réceptionnés par les compagnies aériennes clientes. Le passage obligé reste la certification du B737 revue et corrigée avec un MCAS fiable. La FAA doit donner son feu vert. La bénédiction des autres aviations civiles internationales (Europe, Canada, Inde, Chine, etc.), qui seront au moins aussi exigeantes, est également nécessaire. Boeing prévoit de renforcer les contrôles sur les 737 MAX non livrés aux clients après avoir retrouvé des débris dans les réservoirs de carburant de certains appareils actuellement stockés. Cela montre le laxisme ou le manque de moyens du service qualité de l'avionneur.
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