• il y a 4 ans
Alors que la rentrée universitaire n'a pas encore commencé partout et pour toutes les filières, plus d'une dizaine de clusters ont déjà été identifiés depuis ce week-end dans plusieurs établissements de l'enseignement supérieur, notamment à l'Université de Rennes, Nantes, Lille ou encore Toulouse. Des cas "majoritairement liés à des rassemblements privés (soirée étudiante, privatisation de bars...) associés à un relâchement des consignes sanitaires notamment des gestes barrières", justifie la ministre Frédérique Vidal dans un communiqué diffusé dimanche soir.
"Je sais à quel point le contexte actuel est difficile pour vous tous, et tout particulièrement pour celles et ceux qui ont été privés de lien social du fait de la Covid-19 ces derniers mois. Hélas, nous pouvons tous être exposés. C'est pourquoi j'en appelle à votre engagement collectif, à votre responsabilité individuelle", a encore demandé la ministre.
La situation pourrait très vite devenir explosive car c'est désormais aussi la tenue des cours qui inquiète. Si le protocole prévoit, "dans la mesure du possible", un siège d'écart sur les bancs, nombreux sont les témoignages d'amphis bondés avec des étudiants contraints de s'asseoir sur les marches. Plusieurs photos ont d'ailleurs été postées sur les réseaux sociaux avec le hashtag #balancetafac où l'on voit clairement des salles de cours et des couloirs noirs de monde. A la Sorbonne Paris 1, où plusieurs filières restent pour le moment en présentiel, c'est l'inquiétude.

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