• il y a 4 ans
Le compositeur Arthur Hongger s'est inspiré de la démarche imprévisible et rapide de la chèvre, qui donne l'impression qu'elle danse ! D'où le titre de cette œuvre de 1921 "La danse de la chèvre".
Le compositeur s'est donné comme défi de transcrire en musique la façon dont une chèvre à de bondir.
Dans ce morceau, nous pouvons entendre cinq parties bien distinctes : la chèvre sort d’abord de son sommeil, puis elle danse, puis elle se repose, essoufflée, avant de de s’endormir et, enfin, de rêver…
Le réveil de l’animal est pensé, musicalement, à la façon d’une arche : on commence tout simplement par un do, le plus grave qu’une flûte puisse jouer, avant de monter dans les notes aiguës, de s’y stabiliser, puis de descendre à nouveau vers le do, son point de départ. Le compositeur indique d'ailleurs au musicien qu’il doit jouer ce qu’on appelle un soufflet : une note que l’on expulse plus haute que les autres, avant de la faire redescendre…
Dès que la chèvre est réveillée, elle est prête à danser ! La rupture est alors franche : la chèvre s’agite, elle bondit, et le flûtiste de jouer staccato, d’une façon rapide ! Les notes sont courtes, elles sont à l’image des sauts de l’animal, inattendus et pleins de fougue. Ce thème ressemble d’ailleurs ce qu’on appelle une Sicilienne, une danse folklorique très ancienne, qui suggère bien l’idée de fête.

La Faunothèque, la série qui fait Zoo ré mi présentée par la pianiste Célimène Daudet.

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