Depuis une décennie, Rana Gorgani est l'une des rares danseuses soufies à se produire en public. Cette danse spirituelle et ancestrale est réservée traditionnellement aux hommes, les derviches tourneurs, même si des femmes s'y adonnent en cachette. Un paradoxe qui l'a toujours intéressée. "Dans la spiritualité soufie, on dit que l’âme n'est ni masculine ni féminine. Je suis en France, je suis en Europe, j'ai la chance de pouvoir m'exprimer artistiquement librement et je veux pouvoir montrer ce qui est caché", explique la danseuse franco-iranienne.
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