Barbara Hannigan dirige l'Orchestre philharmonique de Radio France dans la promenade "Walking the Dog", extraite de la comédie Shall we dance, composée par George Gershwin.
« Shall we dance? » Impossible de résister à L’entreprenant Monsieur Petrov de Mark Sandrich, fable sur la séduction, le mariage et le divorce. Lui, Fred Astaire, soi-disant russe et danseur classique ; elle, Ginger Rogers, américaine plus familière avec le music-hall. Les voici sur le pont d’un paquebot, ensemble pour une sortie canine. C’est la grande époque des transatlantiques, de la Compagnie générale transatlantique et de la Cunard Line. Cent ans plus tôt, le Great Western mettait quinze jours pour traverser l’Atlantique avec ses roues à aubes. Il y a eu le RMS Mauretania et ses turbines à vapeur, le Titanic, le Normandie et le Queen Mary. Toujours plus luxueux et toujours plus rapides.
Dans cette comédie très hollywoodienne de 1937 (année de la mort de Gershwin, d’une tumeur au cerveau, à l’âge de trente-huit ans), la musique occupe une bonne place. La voix inoubliable de Fred Astaire bien sûr, mais aussi l’accompagnement d’une étonnante chorégraphie sur patins à roulettes (deux ans après Les Temps modernes de Chaplin) et d’un numéro de claquettes animé par des mécanos noirs, hommage évident aux racines du jazz.
Mais avant de s’entendre prononcer un oui définitif, c’est à Petrov d’assurer la promenade ; un billet pour un chien, et rien de mieux qu’un animal de compagnie pour trouver bonne amie. Un gros clebs pour séduire le toutou de madame. Ballet canin : le chien deviendra meute. Marche décontractée et sourire de circonstance, que les bêtes ou les humains tiennent la laisse…
« Shall we dance? » Impossible de résister à L’entreprenant Monsieur Petrov de Mark Sandrich, fable sur la séduction, le mariage et le divorce. Lui, Fred Astaire, soi-disant russe et danseur classique ; elle, Ginger Rogers, américaine plus familière avec le music-hall. Les voici sur le pont d’un paquebot, ensemble pour une sortie canine. C’est la grande époque des transatlantiques, de la Compagnie générale transatlantique et de la Cunard Line. Cent ans plus tôt, le Great Western mettait quinze jours pour traverser l’Atlantique avec ses roues à aubes. Il y a eu le RMS Mauretania et ses turbines à vapeur, le Titanic, le Normandie et le Queen Mary. Toujours plus luxueux et toujours plus rapides.
Dans cette comédie très hollywoodienne de 1937 (année de la mort de Gershwin, d’une tumeur au cerveau, à l’âge de trente-huit ans), la musique occupe une bonne place. La voix inoubliable de Fred Astaire bien sûr, mais aussi l’accompagnement d’une étonnante chorégraphie sur patins à roulettes (deux ans après Les Temps modernes de Chaplin) et d’un numéro de claquettes animé par des mécanos noirs, hommage évident aux racines du jazz.
Mais avant de s’entendre prononcer un oui définitif, c’est à Petrov d’assurer la promenade ; un billet pour un chien, et rien de mieux qu’un animal de compagnie pour trouver bonne amie. Un gros clebs pour séduire le toutou de madame. Ballet canin : le chien deviendra meute. Marche décontractée et sourire de circonstance, que les bêtes ou les humains tiennent la laisse…
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