• il y a 4 ans
Le “o” en plus, c’est celui qu’on laisse échapper quand on découvre la beauté de ce lieu unique, suspendu entre le ciel et l'océan Atlantique. Situé en plein coeur du bassin d'Arcachon, la Co(o)rniche mérite qu’on s’y arrête, le temps d’un verre ou de plusieurs nuits. 
Transcription
00:00 [Musique]
00:11 Je suis Sophie Techoir, je suis la femme de William Techoir,
00:14 qui était restaurateur quand je l'ai connu.
00:17 Moi j'étais dentiste.
00:18 Il a, après une quinzaine de restaurants,
00:21 choisi d'investir la corniche.
00:23 Et j'ai commencé à l'aider un petit peu,
00:26 et je me suis impliquée de plus en plus,
00:28 et j'ai quitté mon cabinet dentaire,
00:30 que j'avais depuis 25 ans,
00:32 pour venir compléter l'équipe.
00:34 [Musique]
00:41 Quand mon mari a repris la corniche,
00:42 on n'a pas du tout pensé à Stark.
00:44 C'était quelque chose qui était...
00:46 On n'y a même pas pensé.
00:47 On ne s'est même pas dit,
00:48 on va le contacter et ça ne va pas le faire.
00:50 On n'y a même pas pensé.
00:51 Et on nous a proposé deux fois,
00:54 deux copains qu'il connaissait.
00:56 Un qui avait la possibilité de le rencontrer,
00:59 et un autre qui travaillait sur un de ses bateaux.
01:03 Le premier, on a dit non, non, non, non.
01:05 Et la deuxième fois, j'ai dit à mon mari,
01:07 écoute, on ne risque rien.
01:10 Enfin, je veux dire, on se propose de le rencontrer.
01:13 C'est une chance de pouvoir le rencontrer,
01:16 puis on verra bien.
01:17 Et en fait, William l'a rencontré.
01:20 Il a voulu venir voir,
01:21 parce qu'en fait,
01:22 on pensait qu'il connaissait,
01:23 mais il ne connaissait pas.
01:24 Sa maman connaissait,
01:25 mais pas lui, il connaissait tout le bassin,
01:27 parce qu'il connaît le bassin par cœur.
01:28 Mais par contre, la corniche, je ne connaissais pas.
01:30 Donc, il est venu un jour,
01:31 je me souviendrai toujours.
01:32 Un jeudi après-midi, il est arrivé à 15 heures.
01:35 Il est venu là,
01:36 on a traversé,
01:38 il n'y avait pas de travaux.
01:39 On avait commencé quelques travaux,
01:41 mais bon, il n'y avait pas grand-chose.
01:42 Il est allé au bout là-bas,
01:45 et il s'est mis devant, sur la terrasse, comme ça.
01:47 Nous, on était derrière, tous les deux, à attendre.
01:50 Et il s'est retourné et il nous dit,
01:52 dans la voiture, vous m'avez dit que c'est
01:54 le plus bel endroit du bassin.
01:55 Pour moi, c'est un des plus beaux endroits du monde.
01:57 C'est moi qui vais le faire.
01:58 Il y a un petit détail qui m'avait marqué,
02:14 c'est que, quand j'étais jeune,
02:18 au lycée, comme tout le monde,
02:19 on nous impose de lire des livres et tout ça.
02:21 Pendant des années, j'en avais marre,
02:23 je n'avais plus envie de lire, je n'aimais pas ça.
02:24 Et quand j'étais étudiante,
02:26 j'ai un copain qui me donne un livre de Stéphane Zweig,
02:29 "Le joueur d'échecs".
02:31 Il me dit, "Lis ça, et si tu n'aimes pas,
02:34 tu pourras dire que tu n'aimes pas lire".
02:36 Je lis le truc, mais en demi-seconde.
02:38 J'adore, finalement, j'ai lu tout Zweig.
02:40 Et puis, voilà, j'ai continué à lire,
02:42 je lis tout le temps.
02:43 Quand je suis rentrée dans les 12 premières chambres
02:46 de la corniche, dans chaque chambre,
02:48 il y avait ce livre.
02:48 C'est un truc de dingue.
02:50 J'ai dit, ce n'est pas possible.
02:52 C'est un signe fou.
02:53 [Musique]

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