La France insoumise, EELV, le Parti socialiste et le Parti communiste se sont réunis derrière l'étiquette de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) pour les élections législatives. Avec l’ambition d’imposer une cohabitation à Emmanuel Macron, le contraignant à nommer Jean-Luc Mélenchon comme Premier ministre.
Peut-il vraiment devenir Premier ministre ?
Raphaël Proust, journaliste spécialiste de la gauche à l’Opinion : «Mélenchon à Matignon», le slogan est mobilisateur pour la gauche et les écologistes qui ce sont cette fois unis pour les législatives sous la bannière de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes).
Il s’agit évidemment avec ce mot d’ordre de remobiliser l’électorat de gauche pour le scrutin de juin en agitant la perspective d’une majorité à l’Assemblée nationale et donc d’une cohabitation avec Emmanuel Macron.
Un marketing électoral qui semble pour l’instant fonctionner puisque les premiers sondages sont plutôt bons pour la Nupes qui fait jeu égal avec le bloc de LREM et celui du Rassemblement national avec aux alentours de 28 % des intentions de vote.
Les projections en nombre de sièges sont en revanche plus compliquées puisque les premières études donnent entre 130 et 170 députés à la coalition. C’est beaucoup plus que le nombre d’élus de gauche sortants mais insuffisants pour décrocher les 289 sièges requis pour décrocher une majorité à l’Assemblée.
Il reste toutefois un espoir pour la Nupes dans les semaines qui viennent : parvenir à freiner l’abstention qui nuit particulièrement à la gauche. Mais en tout état de cause, un retour en force de celle-ci dans l’hémicycle est possible. La France insoumise pourrait bien d’ailleurs s’y imposer comme le principal groupe d’opposition et se faire une place de choix dans la législature à venir.
Peut-il vraiment devenir Premier ministre ?
Raphaël Proust, journaliste spécialiste de la gauche à l’Opinion : «Mélenchon à Matignon», le slogan est mobilisateur pour la gauche et les écologistes qui ce sont cette fois unis pour les législatives sous la bannière de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes).
Il s’agit évidemment avec ce mot d’ordre de remobiliser l’électorat de gauche pour le scrutin de juin en agitant la perspective d’une majorité à l’Assemblée nationale et donc d’une cohabitation avec Emmanuel Macron.
Un marketing électoral qui semble pour l’instant fonctionner puisque les premiers sondages sont plutôt bons pour la Nupes qui fait jeu égal avec le bloc de LREM et celui du Rassemblement national avec aux alentours de 28 % des intentions de vote.
Les projections en nombre de sièges sont en revanche plus compliquées puisque les premières études donnent entre 130 et 170 députés à la coalition. C’est beaucoup plus que le nombre d’élus de gauche sortants mais insuffisants pour décrocher les 289 sièges requis pour décrocher une majorité à l’Assemblée.
Il reste toutefois un espoir pour la Nupes dans les semaines qui viennent : parvenir à freiner l’abstention qui nuit particulièrement à la gauche. Mais en tout état de cause, un retour en force de celle-ci dans l’hémicycle est possible. La France insoumise pourrait bien d’ailleurs s’y imposer comme le principal groupe d’opposition et se faire une place de choix dans la législature à venir.
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