Inquiet de la montée des cas de variole du singe en France, Jean a écumé les standards des hôpitaux parisiens en quête d’une dose de vaccin. « C’était l’enfer », confie le sexagénaire. « À chaque fois, c’était niet, il n’y avait pas de place ». Alors, quand il apprend « par hasard » qu’ un centre de vaccination ouvre ses portes dans le XIIIe arrondissement de la capitale, il saute sur l’occasion. Ce mardi 26 juillet, il est l’un des premiers à bénéficier d’une dose d’Imvanex dans la salle de vaccination ouverte le matin même au sein du centre de santé Edison. Dans 28 jours, il pourra bénéficier d’une deuxième dose et disposera ainsi d’un schéma vaccinal complet. « C’est une bonne nouvelle ce centre », conclut-il joyeusement, son carnet de vaccins fraîchement tamponné à la main. Comme lui, environ soixante-quatre autres personnes se sont fait vacciner en 24 heures dans ce nouveau centre. Au moins une centaine par jour est attendue avant la fin de la semaine, indique un des deux médecins de la structure, expliquant ne pas s’inquiéter du nombre de doses de vaccin disponibles. Ce nouveau centre dédié à la vaccination contre la variole du singe a ouvert ses portes alors que la mairie de Paris réclame des « mesures d’urgence » pour obtenir d’avantage de doses et de personnels soignants dédiés à la lutte contre l’épidémie . Selon Santé publique France, 1 567 cas de la maladie ont été confirmés en France au 21 juillet. L’Île-de-France en compte près de la moitié.
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