Réalisé par Véra Belmont, Les Secrets de mon père nous entraîne dans les années 60, en Belgique. Michel et son frère Charly vivent une enfance heureuse dans leur famille juive.
Leur père, taiseux et discret, ne livre rien de son passé. Les deux frères l’imaginent en grand aventurier, pirate ou chercheur de trésors… Mais que cache-t-il ?
L'oeuvre est tirée du roman graphique Deuxième génération - ce que je n'ai pas dit à mon père de Michel Kichka. Fils d’un survivant de l’Holocauste, il revient sur sa jeunesse passée dans l’ombre de la Shoah.
"La raconter en bande dessinée m’est apparu comme le meilleur moyen de toucher le cœur des lecteurs de tous âges, par le biais de l’humour, la poésie, la distanciation et l’imagination afin de créer un rapport intime et personnel avec le lecteur", explique l'auteur.
Les enfants vont adorer suivre les aventures de Michel et Charly, ces deux frangins à l'esprit aventureux et rebelle. Malgré le récit difficile en filigrane, celui de la Shoah, ils pourront s'identifier au parcours de ces deux jeunes garçons idéalistes et rêveurs, qui imaginent leur père en aventurier intrépide ou chercheur de trésors accompli.
La réalisatrice Véra Belmont désirait depuis longtemps consacrer un film à la Shoah tout en considérant qu’une telle entreprise était impossible. Ses précédents films, Milena et Survivre avec les loups, se déroulaient déjà pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Des membres de sa famille ont eux-mêmes été déportés.
"J’ai toujours pensé qu’on ne pouvait pas tourner dans un camp de concentration. Comment montrer le camp d’Auschwitz ? Comment montrer ce qui est immontrable ?", questionne la cinéaste. Adapter la bande dessinée de Michel Kichka lui a permis d’aborder le sujet sans montrer les camps et de poser la question suivante : comment vivre après avoir réchappé des camps ?
Ainsi, le choix de l’animation n’est pas neutre : "En effet, par son élégance et sa précision, le dessin permet de représenter « l’irreprésentable » et d’aborder les questions les plus graves avec légèreté et humour", précise la réalisatrice.
Ce qui peut les inquiéter : Même si l'histoire est enrobée par une certaine légèreté et vue à travers les yeux de deux petits garçons, les enfants plus sensibles peuvent être effrayés par ce récit des événements racontant l'Holocauste.
C'est pourquoi il était capital pour Véra Belmont d’adopter un ton tragi-comique, en combinant l’insouciance de l’enfance face à la tragédie de l’Histoire, et à ne pas raconter le récit au premier degré :
"Si la vie de la famille Kichka est marquée par la Shoah elle est aussi traversée par les petites ironies de la vie, les drôleries quotidiennes, les disputes, les histoires d’amitié et d’amour. Le film ne veut négliger aucun moment de la vie quotidienne, ne rien perdre de la grande Histoire ni de celle des hommes et des femmes qui la font."
Ce qu'ils vont garder au fond d'eux : Le choix de l’animation permet de toucher les jeunes générations et de les
Leur père, taiseux et discret, ne livre rien de son passé. Les deux frères l’imaginent en grand aventurier, pirate ou chercheur de trésors… Mais que cache-t-il ?
L'oeuvre est tirée du roman graphique Deuxième génération - ce que je n'ai pas dit à mon père de Michel Kichka. Fils d’un survivant de l’Holocauste, il revient sur sa jeunesse passée dans l’ombre de la Shoah.
"La raconter en bande dessinée m’est apparu comme le meilleur moyen de toucher le cœur des lecteurs de tous âges, par le biais de l’humour, la poésie, la distanciation et l’imagination afin de créer un rapport intime et personnel avec le lecteur", explique l'auteur.
Les enfants vont adorer suivre les aventures de Michel et Charly, ces deux frangins à l'esprit aventureux et rebelle. Malgré le récit difficile en filigrane, celui de la Shoah, ils pourront s'identifier au parcours de ces deux jeunes garçons idéalistes et rêveurs, qui imaginent leur père en aventurier intrépide ou chercheur de trésors accompli.
La réalisatrice Véra Belmont désirait depuis longtemps consacrer un film à la Shoah tout en considérant qu’une telle entreprise était impossible. Ses précédents films, Milena et Survivre avec les loups, se déroulaient déjà pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Des membres de sa famille ont eux-mêmes été déportés.
"J’ai toujours pensé qu’on ne pouvait pas tourner dans un camp de concentration. Comment montrer le camp d’Auschwitz ? Comment montrer ce qui est immontrable ?", questionne la cinéaste. Adapter la bande dessinée de Michel Kichka lui a permis d’aborder le sujet sans montrer les camps et de poser la question suivante : comment vivre après avoir réchappé des camps ?
Ainsi, le choix de l’animation n’est pas neutre : "En effet, par son élégance et sa précision, le dessin permet de représenter « l’irreprésentable » et d’aborder les questions les plus graves avec légèreté et humour", précise la réalisatrice.
Ce qui peut les inquiéter : Même si l'histoire est enrobée par une certaine légèreté et vue à travers les yeux de deux petits garçons, les enfants plus sensibles peuvent être effrayés par ce récit des événements racontant l'Holocauste.
C'est pourquoi il était capital pour Véra Belmont d’adopter un ton tragi-comique, en combinant l’insouciance de l’enfance face à la tragédie de l’Histoire, et à ne pas raconter le récit au premier degré :
"Si la vie de la famille Kichka est marquée par la Shoah elle est aussi traversée par les petites ironies de la vie, les drôleries quotidiennes, les disputes, les histoires d’amitié et d’amour. Le film ne veut négliger aucun moment de la vie quotidienne, ne rien perdre de la grande Histoire ni de celle des hommes et des femmes qui la font."
Ce qu'ils vont garder au fond d'eux : Le choix de l’animation permet de toucher les jeunes générations et de les
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Court métrage