Invitée de l'émission Quelle époque! sur France 2, l'ancienne ministre LR, Rachida Dati s'est dite très gênée par l'affaire Julien Bayou. "La manière dont elle le fait, elle dit "oui M.Bayou, il est "poursuivi", mais il n'a jamais été entendu alors qu'il a demandé à l'être. On ne connait pas sa version et ça, c'est très gênant", a-t-elle expliqué, ajoutant qu'en tant "ancienne magistrate, elle place toujours l'État de droit au-dessus de tout".
Dans cette affaire, Rachida Dati craint surtout que la manière de faire de Sandrine Rousseau "n'affaiblisse la parole des victimes et les vraies victimes ou en tout cas, ça va dissuader les femmes de dire 'finalement, on va être instrumentalisées, on va dire que ça ne sert à rien, qu'on en rajoute. Moi, je crains que ça dissuade des femmes qui sont vraiment victimes de pouvoir parler", a-t-elle déclaré.
Le parti écologiste a réuni, samedi 1er octobre, son bureau exécutif et la cellule interne chargée d’enquêter sur les violences faites aux femmes. Cette décision fait suite à un article de Libération révélant que Julien Bayou, qui a démissionné de ses fonctions de secrétaire national après des accusations de violences psychologiques contre une ex-compagne, était sous la « surveillance » de militantes féministes du parti.
« Les informations parues dans Libé confirment la nécessité de réfléchir à la meilleure façon de traiter ce cas particulier », a expliqué une source proche de la direction à l’Agence France-Presse. « C’est normal que les informations dans cet article soient prises en compte et traitées politiquement », a ajouté un autre responsable d’EELV.
Après sa réunion, la direction du parti a réaffirmé dans un communiqué sa « confiance » dans le travail de la cellule contre les violences sexuelles et sexistes du parti, une « instance inédite » qui « fait un travail difficile et a pu traiter, et traite encore actuellement, tous les cas qui lui sont signalés ».
« Sans son existence, plusieurs personnes n’auraient pas eu d’autres solutions », défend EELV. La cellule « n’a pas estimé qu’il y avait lieu de suspendre de manière conservatoire Julien Bayou et elle poursuit son travail et ses auditions », ajoute le texte.
Dans cette affaire, Rachida Dati craint surtout que la manière de faire de Sandrine Rousseau "n'affaiblisse la parole des victimes et les vraies victimes ou en tout cas, ça va dissuader les femmes de dire 'finalement, on va être instrumentalisées, on va dire que ça ne sert à rien, qu'on en rajoute. Moi, je crains que ça dissuade des femmes qui sont vraiment victimes de pouvoir parler", a-t-elle déclaré.
Le parti écologiste a réuni, samedi 1er octobre, son bureau exécutif et la cellule interne chargée d’enquêter sur les violences faites aux femmes. Cette décision fait suite à un article de Libération révélant que Julien Bayou, qui a démissionné de ses fonctions de secrétaire national après des accusations de violences psychologiques contre une ex-compagne, était sous la « surveillance » de militantes féministes du parti.
« Les informations parues dans Libé confirment la nécessité de réfléchir à la meilleure façon de traiter ce cas particulier », a expliqué une source proche de la direction à l’Agence France-Presse. « C’est normal que les informations dans cet article soient prises en compte et traitées politiquement », a ajouté un autre responsable d’EELV.
Après sa réunion, la direction du parti a réaffirmé dans un communiqué sa « confiance » dans le travail de la cellule contre les violences sexuelles et sexistes du parti, une « instance inédite » qui « fait un travail difficile et a pu traiter, et traite encore actuellement, tous les cas qui lui sont signalés ».
« Sans son existence, plusieurs personnes n’auraient pas eu d’autres solutions », défend EELV. La cellule « n’a pas estimé qu’il y avait lieu de suspendre de manière conservatoire Julien Bayou et elle poursuit son travail et ses auditions », ajoute le texte.
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