INSOLITE - Ce n’est pas Spider-Man qui escalade les immeubles à Paris, mais bien Alexis Landot. Le sportif de 22 ans s’est lancé le défi de grimper jusqu’au sommet de la tour Cristal ce dimanche 6 novembre, et il a réussi son pari avec brio. Le jeune homme a escaladé la tour de 100 mètres de hauteur avec les mains et pieds nus.
Il suit ainsi les traces du grimpeur Alain Robert, surnommé « le Spider-Man français », et qui avait lui aussi atteint le sommet du bâtiment parisien en 2005.
Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, son ascension de la tour Cristal a duré 15 minutes. Il faut dire que le sportif adepte d’escalade urbaine n’en est pas à son coup d’essai : il a déjà escaladé trois fois la tour Montparnasse (210 mètres), deux fois la tour TotalEnergies (179 mètres) et une fois l’une Mercuriales (122 mètres).
Toutefois, si le grimpeur prône le dépassement de soi, il n’incite pas pour autant le grand public à reproduire ces exercices.
Expérimenté mais pas à l’abri de la peur
« C’est un défi très particulier sportivement parce qu’il n’y a pas de réglette horizontale pour poser les pieds. C’est une grimpe courte et intense », explique Alexis Landot interrogé par Le HuffPost au sujet de sa performance.
Que fait-on de la peur quand on escalade d’immenses bâtiments sans protection ? « La peur est présente avant la grimpe, j’ai des grosses montées d’adrénaline », rassure Alexis Landot avant de poursuivre : « Ça se voit physiquement, je suis tout pale et je n'ai plus de salive, mais tout s’en va après quelques mètres en hauteur. »
Même s’il est expérimenté et qu’il s’est préparé pendant deux mois pour monter la tour Cristal, le sportif n’a pas pu s’entraîner sur ce qu’on appelle le rétablissement de l’escalade. Soit le moment où il atteint le sommet du bâtiment et où il doit se réceptionner avec les mains et les pieds sur la même prise. S’il rate cette réception, il risque de tomber en arrière. « Tout se joue sur l’équilibre, c’est la partie la plus stressante », raconte-t-il.
En haut de la tour, la sécurité du bâtiment attendait l’escaladeur, tout comme la police au pied. « La sécurité et la police m’ont accueilli avec bienveillance », déclare celui qui est convoqué au commissariat du 15e arrondissement de Paris le 28 décembre. Une convocation de plus pour cet habitué de l’exercice qui devra expliquer une fois de plus sa démarche qu’il qualifie de « professionnelle et sportive, certes incongrue, mais sportive tout de même ».
Il suit ainsi les traces du grimpeur Alain Robert, surnommé « le Spider-Man français », et qui avait lui aussi atteint le sommet du bâtiment parisien en 2005.
Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, son ascension de la tour Cristal a duré 15 minutes. Il faut dire que le sportif adepte d’escalade urbaine n’en est pas à son coup d’essai : il a déjà escaladé trois fois la tour Montparnasse (210 mètres), deux fois la tour TotalEnergies (179 mètres) et une fois l’une Mercuriales (122 mètres).
Toutefois, si le grimpeur prône le dépassement de soi, il n’incite pas pour autant le grand public à reproduire ces exercices.
Expérimenté mais pas à l’abri de la peur
« C’est un défi très particulier sportivement parce qu’il n’y a pas de réglette horizontale pour poser les pieds. C’est une grimpe courte et intense », explique Alexis Landot interrogé par Le HuffPost au sujet de sa performance.
Que fait-on de la peur quand on escalade d’immenses bâtiments sans protection ? « La peur est présente avant la grimpe, j’ai des grosses montées d’adrénaline », rassure Alexis Landot avant de poursuivre : « Ça se voit physiquement, je suis tout pale et je n'ai plus de salive, mais tout s’en va après quelques mètres en hauteur. »
Même s’il est expérimenté et qu’il s’est préparé pendant deux mois pour monter la tour Cristal, le sportif n’a pas pu s’entraîner sur ce qu’on appelle le rétablissement de l’escalade. Soit le moment où il atteint le sommet du bâtiment et où il doit se réceptionner avec les mains et les pieds sur la même prise. S’il rate cette réception, il risque de tomber en arrière. « Tout se joue sur l’équilibre, c’est la partie la plus stressante », raconte-t-il.
En haut de la tour, la sécurité du bâtiment attendait l’escaladeur, tout comme la police au pied. « La sécurité et la police m’ont accueilli avec bienveillance », déclare celui qui est convoqué au commissariat du 15e arrondissement de Paris le 28 décembre. Une convocation de plus pour cet habitué de l’exercice qui devra expliquer une fois de plus sa démarche qu’il qualifie de « professionnelle et sportive, certes incongrue, mais sportive tout de même ».
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