POLÉMIQUE - À Besançon, une statue vieille de vingt ans est au cœur d’une polémique. Abîmée par le temps et l’oxydation, la statue de Victor Hugo, né dans la commune du Doubs, avait bien besoin de se refaire une beauté.
Mais suite à sa restauration, certains jugent désormais la couleur de son visage « trop noire. » Plusieurs élus d’extrême droite ont alimenté la polémique et attaqué la maire Anne Vignot sur les réseaux.
Sur Twitter, Gilbert Collard a parlé de « folie woke des verts » et affirmé que « la mairie EELV de Besançon érige une statue de Victor Hugo noir contre la volonté de la veuve de l’artiste. »
« La ville de #Besançon a décidé de repeindre la statue de Victor #Hugo en noir dans le seul souci de rejoindre la mode du progressisme ambiant. La blanchité littéraire devient un délit », écrit de son côté Philippe de Villiers.
Dans la nuit du 20 au 21 novembre, la statue a même été vandalisée, le visage de l’écrivain couvert de peinture blanche. La ville de Besançon a annoncé avoir porté plainte et des barrières ont été installées pour protéger l’œuvre.
Face à ces attaques, Anne Vignot a dénoncé un « racisme assumé ». Dans une conférence de presse ce mardi 22 novembre, la maire de Besançon a tenu à rappeler que « les valeurs de la République, à côté de Victor Hugo, c’est liberté, égalité, fraternité, solidarité, et surtout antiracisme. »
Mais suite à sa restauration, certains jugent désormais la couleur de son visage « trop noire. » Plusieurs élus d’extrême droite ont alimenté la polémique et attaqué la maire Anne Vignot sur les réseaux.
Sur Twitter, Gilbert Collard a parlé de « folie woke des verts » et affirmé que « la mairie EELV de Besançon érige une statue de Victor Hugo noir contre la volonté de la veuve de l’artiste. »
« La ville de #Besançon a décidé de repeindre la statue de Victor #Hugo en noir dans le seul souci de rejoindre la mode du progressisme ambiant. La blanchité littéraire devient un délit », écrit de son côté Philippe de Villiers.
Dans la nuit du 20 au 21 novembre, la statue a même été vandalisée, le visage de l’écrivain couvert de peinture blanche. La ville de Besançon a annoncé avoir porté plainte et des barrières ont été installées pour protéger l’œuvre.
Face à ces attaques, Anne Vignot a dénoncé un « racisme assumé ». Dans une conférence de presse ce mardi 22 novembre, la maire de Besançon a tenu à rappeler que « les valeurs de la République, à côté de Victor Hugo, c’est liberté, égalité, fraternité, solidarité, et surtout antiracisme. »
Category
🗞
News